Nice / Cologne, 6 000 hooligans gâchent la fête…
Gros incidents dans le stade de Nice avant le match contre Cologne. Le chaos à l'Allianz Riviera avec des affrontements entre supporters niçois et allemands dans les tribunes.
La préfecture des Alpes-Maritimes faisait hier le pont sur ces débordements :
« Hier, jeudi 8 septembre, s’est tenu au Stade Allianz Riviera de Nice, le match opposant l’équipe de l’OGC Nice à l’équipe allemande du FC COLOGNE dans le cadre de la 1 ère journée de l’Europa Conférence League. Les supporters allemands, arrivés à Nice le mercredi 7 septembre, ont investi dès la matinée du 8, les débits de boissons de la ville et, sur fond d’alcoolisation, se sont rendus coupables d’incivilités inacceptables dans le centre ville. Au vu de la situation, M. Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes, a demandé aux forces de l’ordre d’intervenir afin d’empêcher les dégradations en ville, d’assurer l’encadrement de la ‘fan walk’ improvisée composée de 6000 supporters et de contenir les affrontements aux abords du stade.
Le dispositif de sécurité composé de 450 policiers et gendarmes a été renforcé par 200 agents des forces de l’ordre en cours de journée. Alors qu’il avait été convenu, lors des réunions préparatoires avec les organisateurs et les dirigeants des clubs, que les supporters les plus à risque devaient être placés par les organisateurs allemands dans la zone sécurisée des tribunes (parcage visiteurs) les ultras allemands ont forcé le passage et ont fait mouvement vers la tribune sud populaire. Il apparaît que ce sont clairement ces derniers qui ont provoqué les niçois, appuyés par des supporters vraisemblablement parisiens. Le match a débuté avec 55 minutes de retard et n’a été émaillé par aucun autre incident. A l’issue du match, le public niçois et les supporters allemands ont quitté le stade en bon ordre.
Les 350 ultras ont été regroupés dans des bus spécialement affrétés et ont été pris en charge par la compagnie départementale d’intervention pour être raccompagnés jusqu'à leurs véhicules stationnés à Cagnes-sur-Mer. Ainsi au total, 650 policiers et gendarmes et 600 stadiers ont été mobilisés durant cet événement.
Rappel du dispositif mis en place par les services de l’État : plusieurs réunions préparatoires en amont avec les organisateurs (clubs, stade, UEFA, collectivité...) se sont tenues depuis le 1er septembre. Le dispositif était proportionné au vu des éléments dont la préfecture des Alpes-Maritimes disposait et de l’évaluation du niveau de risque de cette rencontre.
Le bilan humain est le suivant : 32 blessés (23 lors des rixes survenues en amont du match, 9 hors contexte des affrontements. Répartition des 32 blessés : une urgence absolue (supporter parisien qui a chuté de 5 m en courant dans les tribunes (en réanimation; son pronostic vital n’est plus engagé) ; 31 urgences relatives dont 4 transportées à l’hôpital (les 27 autres ont été soignées dans les infirmeries du stade). Parmi ces 31 personnes en urgence relative, 2 policiers et un stadier non transportés à l’hôpital.
Bernard Gonzalez condamne avec la plus grande fermeté ces atteintes particulièrement graves à l’ordre public tout au long de la journée et le comportement intolérable d’une partie des supporters allemands bien éloigné des valeurs qui animent le football et le sport en général et remercie les forces de l’ordre, les services de sécurité ainsi que les services de secours mobilisés. »
[NDLR : un accompagnement des services de l’État qui a un coût exorbitant pur la collectivité ! Jeux de ballon rond (de foot pro), jeux de vilains ?]
- le hooliganisme, un vieille tradition britannique, dézolé...