Canicule. Un ventilateur à turbine… concurrence les climatiseurs.

La semaine dernière, les températures ont atteint un niveau particulièrement élevé sur une bonne partie de la France. Et ce n’est que le début de l’été. Le pire reste sans doute à venir. Chacun, en fonction de sa situation géographique et financière cherche la martingale. Une PME des Alpes-Maritimes propose une solution innovante.


Face à cette réalité qui semble bien liée au changement climatique durable, chacun s’équipe. Les uns choisissent le ventilateur mais il en faut plusieurs dans un appartement. D’autres un rafraîchisseur d’air, ou un climatiseur mobile, voire un split mobile, un monosplit fixe ou encore un multisplit. Ces dernières options ne sont pas forcement très écologiques. Outre leur coût de fonctionnement, les climatiseurs envoient du froid à l’intérieur des bâtiments, mais produisent de la chaleur qui est renvoyée vers l’extérieur. Cela ne fait qu’aggraver le problème et l’on a, dans les centres villes, des températures de plus en plus inconfortables... Une publication d’une équipe de chercheurs français de juillet 2020 a d’ailleurs montré que l’usage de la climatisation en période de canicule augmente la température extérieure de Paris intra-muros de plus de 2°C.

Exhale Fans Europe, entreprise basée à Biot dans les Alpes-Maritimes, risque de venir troubler cet ordre établi. Elle propose en effet une alternative particulièrement intéressante, efficace et peu énergivore. Ce brasseur d’air plafonnier à effet vortex, sans pales, permet de gagner jusqu’à 3°C de température ressentie dans les logements. Ce ventilateur d’un nouveau genre est basé sur la technologie des turbines d’avion et permet d’apporter une vitesse d’air homogène dans les pièces qui en sont équipées.

Il consomme de 4 à 50 W, soit environ 30 fois moins qu’un appareil de climatisation courant. Son mode de fonctionnement fait aussi que les feuilles et les cheveux ne volent pas, ce qui rend son usage plus confortable pour le travail. De plus, sa conception le rend utilisable dans tous les logements : il est dépourvu de pales, et sa hauteur est de moins de 20 cm, il est donc également bien adapté aux logements de faible hauteur sous plafond. Il faut enfin ajouter que ses caractéristiques le rendent opérationnel pour la nouvelle réglementation environnementale, la RE2020, qui depuis janvier 2022 permet la prise en compte des brasseurs d’air pour améliorer le confort.

  • Le prix public,  690 €, n’est pas excessif si on le compare à un climatiseur normal qui coûte entre 300 et 4000 €, auxquels il faut ajouter entre 1000 et 4000 € de frais d’installation ; pour une puissance frigorifique de 2500 watts (jusqu’à 30 m2), il engendre (selon Que Choisir et Travaux.com) une dépense de 94 € par mois. CQFD !