Vaucluse. Le Château de Thézan, une réhabilitation réussie...

et accessible au public.

Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux sont deux passionnés de vieilles pierres, de mobilier et objets d’art, ainsi que de beaux jardins. À l’occasion d’un changement de vie professionnelle, mettant fin à leurs carrières parisiennes respectives, leur choix s’est porté sur le Sud Est et son climat unique. Leur rencontre avec le Château de Thézan a eu lieu en février 2015. Son acquisition, après la visite de nombreux autres lieux pour lesquels ils n’ont pas eu le même coup de cœur, s’est faite en 2019. Leur projet était de trouver un lieu historique, idéalement « dans son jus », et de le réveiller pour y vivre, mais surtout, pour le partager.


C’est chose faite avec le Château de Thézan, imposante bâtisse provençale, fruit des grandes époques de construction du Comtat Venaissin, située à Saint-Didier (Vaucluse). Le challenge qu’ils relèvent : un projet global de réhabilitation du site pour lui redonner son faste dans le plus strict respect de son histoire. L’investissement dans cette aventure est total : s’inscrire dans l’histoire d’un monument, d’un patrimoine, s’investir et se dépasser pour faire rayonner ce lieu, tout en privilégiant, dans leur démarche, les corps de métier sélectionnés dans la région, afin d’en devenir également un acteur économique.

Le château n’a jamais été ouvert au public. Il le sera désormais, à commencer par le parc, lieu privilégié pour l’exposition de l’artiste sculpteur contemporain Étienne Viard qui se tient jusqu’au 18 septembre prochain. Né en France en 1954, « sculpteur de l’acier », il vit et travaille entre Paris et le Vaucluse. Il s’inspire du mouvement minimaliste qui réduit l’essentiel du vocabulaire plastique à l’un de ses composants élémentaire : la ligne. « Cette ligne fragmentée, étirée, courbe, allongée ou droite repose sur un équilibre fragile. Largement inspiré des formes et ondulations végétales et minérales, il s’emploie à poursuivre le travail du mouvement qui se caractérise par une mise sous tension précaire et perpétuelle... » 


- sculptures d'Etienne Viard -