Paris. Le « Drawing Lab » de Sam Samore donne ses espaces à Chourouk Hriech...

Catégorie Les Arts au soleil

Un voyage aérien entre le réel et l’imaginaire, du 18 mars au 15 juin 2022.



- Chourouk Hriech, À la source des lignes lointaines, 2021.
Ensemble de dessins à l’encre de Chine sur papier, ensemble de dessins à l’aquarelle et crayons de couleur sur papier,
ensemble d’oiseaux peints (pierres, bois, plastiques) sur plaque de plexiglas, papiers peints, vidéo.
Vue d’exposition Voyages Immobiles - Le Grand Tour, diptyque, Poste du Louvre, 2021 Courtesy de l’artiste
et Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris © Florian Kleinefenn © Adagp, Paris, 2022 -


Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2002, Chourouk Hriech est née en 1977. Dans un rapport constant à l’architecture, l’artiste franco-marocaine construit par le dessin une œuvre hybride, inspirée de l’histoire des lieux anciens, récents, réels ou imaginaires qu’elle traverse, et de ses lectures. Ses compositions viennent réactiver des formes enfouies dans la mémoire collective, paysages, villes, images diverses... Elle a également étendu son vocabulaire à d’autres médiums tels que la photographie, la vidéo et la danse et à des collaborations avec des musiciens.

L’exposition « I See a Bird / Je vois un oiseau » est le lieu de multiples récits, d’une succession de voyages dessinés où se confondent les paysages en mutation, réels ou fictifs. Reliés les uns aux autres dans un environnement fluide et sans frontières, les oiseaux y sont nos guides. Libres et autonomes, ils incarnent les problématiques de la ligne, de la trajectoire, de l’envol, de la pratique du monde et du paysage. Inspirée par le comportement de ces migrateurs, l’artiste explore cette figure comme un témoin de notre propre rapport à notre environnement et un indicateur de la crise écologique, notamment à travers la disparition de certaines espèces.

Pour Sam Samore, Chourouk Hriech déploie une géographie métaphorique reliant Bangkok à Casablanca, Tokyo à Marseille, une ville-monde dont les oiseaux seraient les premiers habitants. Ses visions kaléidoscopiques se télescopent dans l’espace entièrement investi par le dessin en noir et blanc, qui s’étend de l’échelle de la feuille à celle du mur ; ainsi que dans des installations immersives et des vidéos.

Drawing Lab
17, rue de Richelieu - 75001 Paris