Santé. Mieux traiter les données médicales…

E-Santé, les Universités Nice Côte d’Azur et Rouen ont choisi Loamics et son partenaire MyDataModels pour collecter, traiter et analyser les données médicales et améliorer le parcours de santé des patients



Cette initiative est une première étape du projet PRIMEGE (Plateforme Régionale d’Information en MEdecine GEnérale) qui a pour objectif de collecter des données anonymisées directement à partir du logiciel de consultation sans effort du médecin afin d’alimenter une base de données à des fins de recherche et d’évaluation des pratiques en médecine générale.

Aujourd’hui, il est très difficile de consolider et d’analyser de manière globale et pertinente les données médicales car elles sont issues de logiciels différents, qui ne communiquent pas entre eux et seulement partiellement avec le service de santé public. La non-interopérabilité des systèmes, l’hétérogénéité, le caractère personnel, le volume, la sécurité et la gouvernance des données médicales sont autant de défis majeurs à relever pour obtenir des données de qualité, préalable indispensable, à des analyses fiables.

C’est pourquoi, les deux Universités Côte d’Azur et de Rouen font appel à la solution proposée par Loamics et MyDataModels. La plateforme Loamics est une infrastructure très puissante capable de traiter des données hétérogènes massives en continu ou temps réel de manière entièrement automatisée et industrialisée. Interopérable, elle se connecte à n’importe quelle source de données et traite n’importe quel protocole de transmission pour ensuite fiabiliser et homogénéiser les données. Une fois l’intelligence des données révélée, elles sont prêtes à être soumises à la plateforme d’Intelligence Artificielle et de modélisation prédictive de MyDataModels. Ce projet est en cours de déploiement sur un cloud privé, certifié HDS (Hébergement des Données de Santé) ce qui lui permet de répondre à l’ensemble des problématiques de sécurité.

Pour David Darmon, Médecin, Directeur du département d’enseignement et de recherche en médecine générale et Professeur à l’Université Côte d’Azur « Aujourd’hui, en France, nous n’exploitons pas le potentiel des données médicales. Notre ambition est simple, valoriser les données à notre disposition pour améliorer le diagnostic, accélérer la recherche, assurer un suivi personnalisé des patients tout en sécurisant au maximum ces données que nous savons sensibles. »