Grasse. Polémique autour de l’hôpital…

Le Centre hospitalier de Grasse « grand perdant du Ségur de la santé » ? Pour le député LREM de la 2ème circonscription des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval, c’est un mauvais procès, une attaque plus politique que factuelle :



« Dans une interview accordée à Nice-Matin le 5 février, la députée de la 9ème circonscription des Alpes-Maritimes et le maire de Grasse s’en sont de nouveau pris à l’État, portant plusieurs accusations selon lesquelles le Centre hospitalier de Grasse serait « le grand perdant du Ségur de la santé ». Cette nouvelle attaque de la politique du gouvernement, à l’approche des élections présidentielles et législatives, est de nouveau injuste et ingrate. L’État est bien présent aux côtés du Centre Hospitalier de Grasse et de son personnel et l'a été bien avant le Ségur de la santé.

Avant le Ségur de la santé et contrairement à ce qui est affirmé, l’État s’est engagé sur un projet structurant d’extension et de modernisation des plateaux médicaux-techniques des urgences. Ce projet a reçu une aide initiale de 2 000 000 d’euros en 2020, auxquels se sont ajoutés 1 500 000 d’euros en 2021, à la suite de différentes démarches, dont les miennes, auprès du gouvernement et du directeur général de l'Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces 3,5 millions d’euros ont été octroyés au Centre Hospitalier de Grasse sur le Fonds d’Intervention Régional.

Dans le cadre du Ségur investissement, plusieurs projets importants ont été soutenus financièrement : la plateforme ville-hôpital, qui répond à un besoin identifié de redynamiser l’offre de soin au cœur du pays de Grasse, va recevoir un montant prévisionnel minimum de 2 250 000 d’euros. Au-delà de ces projets, l’État a attribué 1 950 000 d’euros de subvention directe pour permettre le désendettement du centre hospitalier et donner des marges de manœuvres à la direction.

Je rappellerai enfin qu’à la suite de plusieurs interventions auprès du ministre de la Santé, le personnel soignant de l’hôpital de Grasse est devenu, et cela n’est que justice, éligible à la prime exceptionnelle de première ligne. Enfin, je fais le nécessaire pour que malgré toutes ces aides, une enveloppe complémentaire soit allouée au Centre hospitalier de Grasse au cours d’une revue de projet dont je demande l’organisation au plus tôt à l’Agence régionale de santé mais également au plus haut niveau.

Je continuerai pour ma part à remplir mon devoir de parlementaire, sans porter attention aux étiquettes politiques des uns et des autres, en soutenant les projets portés à Grasse et dans le pays grassois, comme je le fais depuis 2017. »

  • En région Sud Provence Alpes Côte d’Azur, les axes prioritaires de la stratégie régionale des investissements Ségur consistent à redonner des marges de manœuvre, combler les besoins sanitaires faisant le plus défaut, rénover ou reconstruire des établissements de santé n’offrant plus les conditions d’une prise en charge digne et sécurisée, favoriser une meilleure coopération publique-privé, soutenir l’installation dans les territoires les plus à risque.