- Kim Pauline Croze 2020 (c) Anne Horel -

Un nouveau vocabulaire se développe, les modes de communication digitale deviennent le vecteur principal d’échanges professionnels, culturels et relationnels au sens large, au point que le statut exceptionnel du présentiel requiert la création du mot. On se voit, se rencontre, échange, débat, apprend, créé, consomme en intermédiaire avec nos claviers, nos écrans tactiles ou non, nos webcams et autres kits mains libres. Sur la toile tout s’active et foisonne plus que jamais. Le digital s’intègre totalement à la vie quotidienne et donc à l’art aussi…

C’est le parti pris d’Anne Horel dont une rétrospective de ses œuvres (vidéos, installations, performances), est visible à Gentilly, au Lavoir Numérique et à la Maison de la Photographie Robert Doisneau jusqu’au 5 juin prochain.

« Je m’appelle Anne Horel et je suis une Artiste Digitale Polymorphe. J’officie plus particulièrement sur les réseaux sociaux où j’ai trouvé un terrain de jeu intarissable depuis maintenant 10 ans. MySpace, Facebook, Snapchat, Vine, Instagram, YouTube, Twitter sont mes territoires créatifs. Le Web, je le pratique, je l’observe, cela me fait réfléchir et m’apporte ma matière première que je décline sous forme de collages en tout genre. De la capture d’écran au GIF animé, du Clip Musical au Documentaire, du Selfie au Filtre Instagram, partout où la culture mute, je suis là, prête à la sampler, la réfléchir et la transformer. @annehorel, c’est une navigation dans ma pratique du web en tant qu’outil, inspiration, plateforme de diffusion et de rencontres, en particulier les réseaux sociaux qui ont toujours été pour moi des lieux privilégiés pour créer et collaborer. @annehorel, c’est un parcours archéologique, c’est ma contribution au social media art, l’art sur les médias sociaux. » explique Anne Horel.