Cannes. Des toilettes publiques 100% françaises…

Les sanitaires publics sont des équipements urbains essentiels, d’autant plus en période de crise sanitaire et d’autant plus encore que la ville du Festival est une station balnéaire qui reçoit chaque année de dizaines de milliers de visiteurs. Ces derniers se plaignent souvent de leurs difficultés pour trouver de toilettes accessibles, propres et, accessoirement... gratuites.



Conscient du problème, la municipalité cannoise a fait appel à Francioli, un acteur français de référence dans le mobilier urbain, pour équiper la ville de nouveaux sanitaires publics.Ainsi, six sanitaires publics viennent d’être installés à Cannes. Il s’agit d’équipements indispensables pour les usagers et les nombreux touristes qui visitent Cannes chaque année. « Ces nouveaux sanitaires publics viennent renforcer le dispositif mis en place par la ville pour offrir aux habitants et aux visiteurs un accès à des sanitaires publics propres, fonctionnels et sécurisés » précise Stéphane Becker, directeur adjoint à à la Direction des Bâtiments de la Mairie de Cannes.

Les cabines de Cannes ont été entièrement imaginées et construites dans l’usine de Chaleins dans l’Ain, sous forme préfabriquée. Elles ont ensuite été transportées et installées en une journée, évitant ainsi des travaux pénalisants pour la circulation et les riverains en centre-ville. Ces sanitaires ont été créés sur-mesure, en matière de design et de dimensions. « Leur design est très particulier : d’un côté, la finition extérieure est un béton matricé, ce qui donne au béton un effet plissé. De l’autre côté, les sanitaires répondent à une charte visuelle associée au mobilier urbain de la ville. La ville souhaitait un équipement alliant la praticité, l’hygiène et la facilité de maintenance. Ces toilettes publiques sont connectés à un système de télémaintenance permettant de piloter à distance une certain nombre de paramètres comme la fréquence de lavage des sols ou bien les horaires d’ouvertures de celui-ci et il permet également d’obtenir des statistiques de la fréquentation. » explique Jean-Pierre de Castro, de chez Francioli.