Nice. Les vagues à l’âme…

Résolument engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, que ce soit à travers les actions quotidiennes de sa Maison de l’Environnement, ou à travers son ambitieux Plan Climat qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, la Ville de Nice a souhaité exposer la série photographique « 2011 – 2021 Bruno Bébert 10 Vagues », sur la Promenade des Anglais, lieu où le photographe niçois capture ses Vagues depuis 2011 à chaque intempérie, comme des témoins du dérèglement climatique.


Voilà maintenant 10 ans que Bruno Bébert, artiste-photographe, a capturé sa première Vague. Un jour de tempête, en novembre 2011, il part en reportage sur la Promenade des Anglais pour son agence de presse. Alors qu’il prend ses premières photos, il s’arrête sous une pergola, en face de l’hôtel Negresco. Il a le sentiment que quelque chose va se passer… Et il a raison : la houle monte de plus en plus au large du rivage. En regardant se dessiner devant lui ce décor presque parfait, un banc blanc sous fond de pergola, il attend. Une demi-heure plus tard, La Vague déferle devant son objectif. Il continue son reportage et en rentrant regarde ses fichiers. Là, il se rend bien compte que l’une de ses images n’est pas comme les autres. Le Figaro Magazine titrera sa double-page photo : « Ce cliché est probablement l’un des plus beaux que nous n’ayons jamais publiés. On croirait un tableau de Magritte… Seul un peintre aurait pu normalement inventer un tel contraste avec la fureur des éléments, mais c’est un photographe qui l’a capturé. » La Vague est née !

Cette reconnaissance et l’intérêt suscités à travers les réseaux sociaux, auprès des professionnels de l’art mais aussi de collectionneurs du monde entier, lui ouvrent la voie vers un nouveau travail photographique. Poussé par cet enthousiasme collectif, Bruno Bébert commence alors un travail de longue haleine : de « Chasseur d’images », il devient « Chasseur de Vagues » ! Pendant 10 ans, à chaque tempête qui s’abat sur la Côte d’Azur, il s’en va photographier ses Vagues : de jour comme de nuit, de l’automne au printemps, sous le soleil ou sous la pluie, avec un banc, deux bancs et même sans banc…

Aujourd’hui, c’est sur le lieu de sa première photo que Bruno Bébert... divague !