Cannes. Régates Royales...

43ème du nom.

La royauté a depuis longtemps aimé Cannes, certains disent qu’à l’a créée même. Raison de plus pour lui donner ses lettres et lui rendre cet hommage.


Le rendez-vous cannois des Régates Royales offre chaque automne un spectacle majestueux depuis la Croisette. Pour cette 43ème édition, l’Hôtel Martinez est un partenaire à part entière de cet évènement créé en 1929. Une année qui résonne car elle correspond également à l’inauguration de l’hôtel du luxe au style Art Déco… Une association de prestige qui s’affiche comme une évidence !

Organisées par le Yacht Club de Cannes du 19 au 25 septembre 2021, ces régates s’annoncent comme un très grand millésime, tant par le plateau exceptionnel, avec plus de 120 bateaux attendus, que par les animations, à la hauteur de l’évènement qui devrait se disputer à « guichets fermés ».

« Cette année, ce n’est pas la Fife Cup mais c’est tout comme ! » s’amuse un marin, grand habitué du circuit classique depuis plusieurs décennies, et qui compte les jours avant le début des « Royales ». Il faut dire qu’à Cannes, la plupart des prestigieux voiliers de la classe Metric et Classic ont été dessinés par l’Ecossais William Fife puis construits chez Fairlie sur la Clyde River, un couple architecte-constructeur aussi génial que légendaire. Cambria (1928), Viola (1908), Sumurun (1914), les 15 MJI presque « jumeaux » Tuiga (1909) et Mariska (1912), Moonbeam III (1903), ou encore Hallowe’en (1926) … sont actuellement bichonnés par leurs équipages, et tirent sur leurs amarres, prêts à en découdre sur l’eau. Mais d’autres « œuvres d’art » sont également inscrites : Alcyon 1871, un engin aussi racé que toilé, Esterel, un 8 MJI de 1912 dessiné et également construit à Marseille, la goélette aurique Naema (1935) du duo Hodgon et Mylne, ou encore le fameux 12 M JI French Kiss (1985), demi-finaliste de la Louis Vuitton Cup en Australie en 1987, et nombre de Tofinou s’invitant à la fête. 

Sur Recluta, un ketch en bois de vingt mètres ayant été revu et corrigé par son père German Frers Sr entre les deux guerres, le grand architecte German Frers, à qui l’on doit nombre de voiliers de course et de croisière, à commencer par les célèbres Swan, mais aussi les Smeralda 888, présents pour la première fois à Cannes cette année pour leur Gold Cup. L’Argentin est très attendu à la barre de ce voilier familial et historique dont il a supervisé la restauration, a été reconstruit dans « son jus » ces dernières années après un échouage lors d’une course entre Mar del Plata et Buenos Aires en 1942. Recluta a été convoyé d’Amérique du Sud vers l’Espagne puis la Côte d’Azur. Nul doute que Recluta va être l’une des attractions de ces Régates Royales.

Les Dragon – une trentaine de concurrents - sont en force pour disputer le « French Open Championship », avec tous les ténors internationaux de la série, de Anatoly Loginov à Géry Trentesaux ou encore Jean Breger. Près d’une vingtaine de 5,5 M JI, l’une des classes emblématiques des Régates Royales, sont également attendus sur l’un des trois ronds de régate.

Il est considéré à juste titre comme le meilleur photographe de mer du monde. Non seulement l’Italien Carlo Borlenghi sera présent lors des Régates Royales sur cette épreuve et sur un plan d’eau qu’il adore photographier, mais le Palais des Festivals et le Yacht Club de Cannes ont décidé de lui consacrer une exposition exceptionnelle à ne pas manquer à l’Office du Tourisme…

 Enfin, après deux années sans possibilité de pouvoir organiser le moindre rassemblement festif, les nombreux équipages devraient être spécialement choyés… notamment à l’Espace VIP où l’Hôtel Martinez prend ses quartiers et accueillera ses invités.