Soutenir la police est une évidence !

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Catégorie Les paradoxales

Éditorial de Philippe Buerch, président de « Agir en politique ».




« Chacun sait que je suis un humaniste. Je porte en moi ce désir d’Humanité, d’Égalité, de Tolérance et de Paix entre les hommes. Nos civilisations se sont construites sur l’échange de nos savoirs, de nos cultures, de nos passions. De tout temps, à jamais les peuples se sont mêlés pour progresser ensemble et partager leur envie de faire du monde un bien universel.

Devant notre société qui se fragmente, je reste persuadé que nous ne pouvons dessiner un avenir serein en opposant nos différences, en détestant notre histoire commune et en méprisant l’autre au prétexte de nos peurs ou incompréhensions. Aujourd'hui, plus que jamais nous devons savoir nous rassembler dans la tolérance, mais aussi dans l’intransigeance face aux dérives communautaires. La République est forte quand elle est indivisible. Œuvrons pour faire bloc contre le racisme en condamnant toute sorte de discriminations, mais aussi, et plus que jamais, là aussi, en accordant sa chance à chacun. Pour cela, il ne devrait nullement avoir besoin de force de l’ordre pour arbitrer le débat. C’est la part de conscience républicaine et humaniste de chacun qui sera seule capable de relever ce défi commun.

Plus que jamais, nous devons nous montrer respectueux de l’ordre, de la liberté de chacun, de nos valeurs. Ce respect mutuel commence par ne pas dévoyer le passé pour préempter injustement l’avenir. La fraternité ne se construit pas en déboulonnant des statues, le respect ne se gagne pas en haïssant les Forces de l’Ordre. Chacun doit comprendre que la haine ne mène à rien, et ceux qui représentent l’Ordre doivent être exemplaires à ce sujet, c’est la condition sine qua non pour que cela puisse avoir une chance de fonctionner.

Soutenir la Police est une évidence, mais nous devons avoir une exigence, une lucidité, en ne donnant pas l’impression de scinder notre pays en deux camps : « D’un côté, ceux, dont la condition ferait qu’on ne leur pardonne rien, et de l’autre, ceux, dont le statut ferait qu’on leur excuse tout. » C’est parce que notre Police est le pilier de la République, que nous ne pouvons envisager que le racisme la fragilise . 

Soutenons, honorons nos Forces de l’Ordre sans jamais oublier qu’à la moindre de ses défaillances, c’est l’équilibre d’une Nation qui est remis en question. J’ai bâti mon engagement politique sur le respect de la Nation, sur l’envie d’aider mon prochain, sur cette conviction profonde que les bonnes volontés n’ont pas de race, de couleur, d’étiquette, elles ont simplement l’ADN de l’universalité émancipatrice de chaque individu. »

Me. Philippe Buerch