Gastronomie. Stéphane Raimbault passe le flambeau à Mauro Colagreco…
A l’initiative de Michèle et Gérard Bernar éditeurs et chroniqueurs de l’email Gourmand, un collectif de journalistes régionaux (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse), qui traite régulièrement de la gastronomie, a voté et désigné Mauro Colagreco comme « le Chef de la décennie 2010-2019 - Région sud Provence Alpes-Côte d’Azur». Il succède à Stéphane Raimbault, L’Oasis**, La Napoule.
- Mauro Colagreco -
C’est lors de la manifestation Agecotel à Nice (stand Balicco), que Mauro Colagreco a reçu le Trophée offert par Emmanuel Barge - EBH arts de la table. Le chef d’origine argentine a donc convaincu les journalistes spécialisés. Il devance Arnaud Donckele, Christophe Bacquié, Alexandre Mazzia, Mickaël et Gaël Tourteaux. Apparaissent ensuite Bruno Oger, Patrick Raingeard, Édouard Loubet, Marcel Ravin et Jean-Luc Rabanel. Ont été également cités : Jacques Chibois, Philippe Da Silva, Christophe Cussac, Philippe Jourdin, Gérald Passédat, Philippe Joannès, Didier Aniès, Jean-André Charial, Jany Gleize, Bruno Cirino, Christian Sinicropi, Jan Van der Westhuizen, Mathias Dandine, Dimitri Doisneau, Alain Llorca, Dominique Lory, Christophe Billau, Michaël Fulci et Guillaume Sourrieu.
Depuis quelques années, le chef du restaurant Mirazur à Menton a amassé de très nombreuses distinctions, prouvant ainsi sa régularité et son engagement. Il faut se rappeler que Mauro Colagreco et son restaurant sont entrés pour la première fois dans la liste des Worlds 50 best restaurant en 2009. Depuis son parcours l’a mené à la quatrième place en 2017, puis à la troisième place en 2018 avant d’obtenir en 2019 la récompense suprême. La même année, il décrochera une troisième étoile au guide Michelin France et la première place des « 100 chefs », classement mondial des chefs par les chefs initié par le magazine Le chef, accédant ainsi à une nouvelle reconnaissance internationale de ses pairs.
On pense également aux nombreuses ouvertures de restaurants dans le monde, au partenariat avec le groupe Barrière pour la création de BFire à Cannes et Courchevel, au prix « Champagne Collet du livre de chef » pour son ouvrage Mirazur (Alain Ducasse éditions). Il est également grand chef Relais & Châteaux et devient administrateur des Grandes tables du monde en octobre 2019. Il se voit confirmé en 2020, sa 3e étoile au guide Michelin France, qui lui ajoute la nouvelle mention « Gastronomie durable ». Il devient aussi le premier au monde à recevoir la certification « Plastic free », après deux ans de recherches, une démarche qu’il a entrepris avec son sous-chef Luca Matiolli, de façon à réduire, voire supprimer l’usage du plastique au restaurant.
Mais laissons-lui le mot de la fin : « C’est la récompense d’une trajectoire de mon Argentine natale à la Riviera qui m’a accueilli il y a 19 ans. Je ne suis pas d’un territoire, je suis cuisinier avant tout. J’aime la cuisine, les produits, la couleur, mais surtout j’aime le sens du partage ».
Ont voté : Carine Aigon, France tv, Magali Aimé, Carnet de voyages, La Marseillaise, Alexandre Benoist, L’optimisme Côte d’Azur, Gérard Bernar, email-gourmand, Jean Bernard, Terre de vins, Sophie Bidegaray, Nice rendez-vous, Jérôme Chapman, Références hôteliers restaurateurs, Alain Dartigues, Paris Côte d’Azur, Isabelle Drezen, Petit futé, Paule Elliott, Channel Riviera, Patrick Flet, Demain à la une, Jacques Gantié, Nice-Matin, Table libre, Bernard et Meriem Giani, ID art de
vivre Provence Alpes Méditerranée, James Huet, Figaro Méditerranée, Lionel Léoty, La petit lu gourmand, Frédéric Payan, Haute-Provence, Christian Perrin, Télé Monaco, Jean-Michel Poupart, Nice-Matin, Noëlle Réal, Mes carnets d’Avignon, Marie Tabacchi, Le Var des gastronomes, Liliane Tiberi, Tribune Côte d’Azur et Bernard Van de Kerckhove, Palaces.