Contre les violences faites aux femmes…
une campagne internationale.
Parce que plus d’un tiers des femmes dans le monde subissent des violences physiques ou sexuelles à un moment de leur vie, la lutte est universellement menée pour enrayer un mal qui gangrène nos sociétés. « Oranger le monde », c’est appeler à un avenir meilleur et un monde plus juste à l’égard des femmes et de leurs enfants.
Le 25 novembre - Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes - est devenu à travers la planète l’Orange Day parce qu’elle lance 10 jours de mobilisation jusqu’au 10 décembre - Journée officielle des droits humains. En 2019, on estime que 225 000 femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
Pourtant, 4 victimes sur 5 déclarent ne pas avoir déposé plainte et plus de 50 % des victimes n'a fait aucune démarche auprès d'un professionnel ou d'une association. Les jeunes femmes ne sont pas épargnées par les violences au sein du couple. Mais elles sont aussi une majorité à subir d'autres formes de violences, telles que les cyberviolences.
C’est cette dernière violence qui interpellent les entités Elle Cætera & ESET (entreprise en cybersécurité). La première constate que les outils et espaces numériques sont facilement accessibles pour les agresseurs. Ils leur permettent d’assurer contrôle et domination, via des logiciels espions notamment. Les réseaux sociaux, et internet de manière générale, permettent de dissimuler l’identité des agresseurs, ce qui favorise les cyber-violences et la publication en ligne de contenus haineux.
De son côté, Benoit Grunemwald d’Eset, conseille, afin de protéger son identité numérique et préserver son intimité, de limiter les accès non autorisés. Pour commencer, il convient de choisir un mot de passe fort et différent pour chaque compte. Si cela peut sembler complexe à gérer au quotidien, il existe fort heureusement un outil très simple et pratique : le gestionnaire de mot de passe. Gratuit ou payant, ce compagnon constitue un véritable coffre-fort numérique. Sécurisé et facile d’utilisation, il se souvient de vos mots de passe et les entre à votre place au moment de la connexion. Dans le cas de cyberharcèlement, les plateformes sérieuses disposent de mécanismes de signalement, permettant de limiter à la fois l’impact mais aussi les actions de l’agresseur.
« Elle Cætera » a voulu aller plus loin et offrir un outil véritable intermédiaire entre les associations spécialisées et les victimes. Elle a ainsi créé Lilabot premier chatbot Facebook Messenger à destination des femmes victimes de violences. Disponible 24h/24 et 7j/7, Lilabot est accessible via sa page Facebook, l’application Messenger, le site internet de l’association. A la suite d’une courte conversation d’environ 3 minutes, le chatbot va être capable d’identifier l’infraction dont semble être victime la jeune femme, de lui expliquer cette infraction en des termes compréhensibles (non juridiques), de l’orienter vers la structure adaptée à sa situation (la plus proche de chez elle).