« 100 actions, changer le monde »
Le premier livre Brut, c’est 100 histoires inspirées par les initiatives de ceux qui, dans leur ville, dans leur région, ont décidé de prendre en main leur destin et de montrer que l’on peut toujours améliorer les choses et imaginer un avenir meilleur.
« 100 actions, changer le monde », c’est une somme d’engagements petits ou grands mais plus souvent hors du commun. C’est l’histoire d’Haoura, petite fille irakienne qui a pu être soignée de sa maladie de peau en France grâce à une mobilisation sur les réseaux. C’est aussi ceux qui imaginent des solutions au quotidien pour le handicap, qui tentent de sauver le village de Kivalina en Alaska du réchauffement climatique, ou une rencontre avec Greta Thunberg.
Quatre ans après sa création, Brut a voulu rassembler ceux qui font bouger les choses. Certains transforment des pneus en ceintures, d’autres redonnent vie aux appareils électroniques usagers. « 100 actions, changer le monde », c’est les activistes qui nettoient les plages d’Inde, ceux qui soignent les arbres ou qui rendent la société plus inclusive.
Cet inventaire à la Jacques Prévert nous fait irrésistiblement penser à l’Almanach Cousteau publié en 1981 et coécrit avec Yves Paccalet. Un volumineux ouvrage de près de 600 pages qui fait le tour du monde des bonnes idées tout en portant un regard critique sur la situation de l’époque. On voit que malgré ces avertissements qui viennent s’ajouter à ceux des futurologues du Club de Rome ou de l’Américaine Rachel Carson ou du Britannique Edward Golsmith, l’histoire n’a pas évolué dans le sens souhaité par des gens comme René Dumond, le Cdt J.Y. Cousteau, Nicolas Hulot, Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi… et plus récemment Yann Arthus-Bertrand.
Pourtant cet almanach mettait bien les points sur les i, à commencer par avancer que les générations futures aient des droits dont celui de vivre sur une planète propre, toujours habitable où travail et loisir ne seraient pas synonyme de destruction de la biodiversité. Or, on nous annonçait il y a peu que 60 % des animaux sauvages avaient disparu en seulement une petite quarantaine d’années... et que la monoculture n’avait pas que des avantages.