L’aéroport de Marseille Provence, 3ème aéroport régional français...

La plateforme aéroportuaire a accueilli 10 151 743 passagers en 2019 soit + 8,1 %. Cette croissance est essentiellement liée à l’international avec+11,1 %. L’activité fret est également en progression, avec près de 59 700 tonnes traitées en 2019 (+5,3 %). L’aéroport conforte ainsi sa position de premier aéroport régional français et en Méditerranée occidentale pour le fret express. Côté résultats financiers, le chiffre d’affaires s’établit à 158,5 M€ soit + 7 %.




En ligne avec la stratégie de l’aéroport Marseille Provence, les ambitions pour 2020 sont claires : développer les lignes vers l’Europe et le bassin méditerranéen, améliorer l’accessibilité avec les grands hubs internationaux et ouvrir de nouvelles lignes long courrier. L’international est résolument un enjeu de taille. Accroître le nombre de lignes point à point contribue au développement de l’activité touristique et économique du territoire et au rayonnement international du territoire.


L’international représente aujourd’hui 62 % du trafic de l’aéroport et porte environ 80 % de sa croissance 2019. Pour l’été 2020, 17 nouvelles lignes sont d’ores et déjà annoncées par rapport à l’été 2019 : Alghero, Antalya, Athènes, Castellon, Catane, Copenhague, Dakar, Dublin, Essaouira, Koutaïssi, La Canée, Londres Southend, Milan Bergame, Olbia, Sofia, Tel Aviv et Vienne. Au total, ce sont 124 destinations et 158 lignes régulières qui sont prévues à ce jour pour l’année 2020.


La feuille de route est ambitieuse : continuer à développer la connectivité aérienne en lien avec l’attractivité du territoire en s’inscrivant résolument dans une démarche de croissance durable. Augmentation de la part des avions de dernière génération, augmentation de leur capacité, développement des transports en commun, conception éco-responsable des nouvelles infrastructures, ancrage et coopération territoriale…


Aéroport Marseille Provence est résolument engagé dans des actions de maîtrise et de réduction de son empreinte environnementale. Le développement des transports en commun est l’un des enjeux majeurs démontrant cet engagement. Avec une part toujours en croissance, l’objectif ambitieux des 25 % de passagers utilisant les transports en commun à horizon 2025 est résolument en ligne de mire, en lien avec le plan de déplacements urbains de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Un meilleur cadencement ferré, des liaisons efficaces et des voies de circulation dédiées sur l’autoroute contribueront à l’amélioration de l’accessibilité et de l’intermodalité de l’aéroport, et donc du territoire.


Les nombreux projets d’avenir s’inscrivent également dans cette démarche puisque, à titre d’exemples, parmi ses projets les plus structurants, l’aéroport a d’ores et déjà confirmé l’installation d’ombrières photovoltaïques sur le dernier étage de ses nouveaux parkings (P3 et P4). Ces ombrières produiront plus de 10 % de la consommation électrique de l’aéroport et seront utilisées en autoconsommation, directement sur le site. Tandis que 130 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques y seront également installées. Enfin, ses nouveaux bâtiments seront labellisés «  Bâtiment Basse Consommation ». Au global, grâce à tous les travaux de rénovation effectués ces dernières années et aux efforts d’optimisation de sa consommation, l’aéroport Marseille Provence est revenu à son niveau de consommation électrique d’il y a 20 ans.


En récompense de ces actions favorisant la réduction de ses émissions de CO2, l’ACI Europe a décerné à l’aéroport Marseille Provence le niveau 3 de sa démarche Airport Carbon Accreditation en 2019. Le niveau 3, «  Optimisation », est le témoin de l’engagement de tous les acteurs de la plateforme dans la réduction de leur empreinte carbone (l’aéroport avait en effet réussi à diminuer de 25 % ses émissions de CO2 entre 2013 et 2017). L’ambition de l’aéroport étant bien évidemment de poursuivre son engagement et se diriger vers la neutralité carbone (niveau 3+), où toutes les émissions carboniques de l’aéroport seront compensées, à horizon 2022.