Le service civique : tarte à la crème ou panacée ?
Le Conseil Économique, Social et Environnemental s’interroge : Quel bilan ? Quelles perspectives ? Apparemment il y aurait plus d’avantages que d’inconvénients selon l’organisation...
Le
CESE présente ce
mercredi 24 mai, son étude « Service
Civique : Quel bilan ? Quelles perspectives ? » dans
laquelle les rapporteurs, Julien Blanchet et Jean-François
Serres, reconnaissent le Service Civique comme « une
force considérable de mobilisation de la jeunesse et de
transformation sociale » et
formulent des propositions en vue de sa généralisation.
Cette
étude dresse un bilan positif du Service Civique après sept ans de
mise en place. Bilan
confirmée
que l’ensemble de la société civile (associations,
partenaires sociaux, organisations étudiantes et mouvements de
jeunesse, artisans, professions libérales, agriculteurs,
associations familiales, mouvements environnementaux…). Tous
soutiennent
le dispositif et reconnaissent
l’intérêt de le rendre
accessible à tous les jeunes, pour en faire une étape naturelle
dans le parcours éducatif de tous citoyens.
L’étude
dresse par ailleurs des pistes de réflexion utiles dans l’optique
de la généralisation attendue du Service Civique :
-
Faire du Service Civique un dispositif de citoyenneté et de mixité sociale, avec notamment la promotion du collectif
-
Améliorer la définition des missions et éviter les risques de substitution à l’emploi, avec notamment l’importance d’une gouvernance partagée et la promotion de l’intermédiation associative
-
Garantir la réelle accessibilité du dispositif à tous les jeunes, avec une attention particulière aux jeunes du milieu rural et des quartiers.
Ces propositions sont très
proches de celles formulées par Unis-Cité qui
espère
que le gouvernement cette étude à
bon escient pour continuer à
développer ce dispositif qui s’avère aujourd’hui plus que
jamais nécessaire à développer, pour redonner espoir à notre
jeunesse et construire notre cohésion sociale.