Le Vendée Globe : il se prépare...


Après plusieurs semaines de chantier à la Ciotat, le bateau de Stéphane Le Diraison est prêt pour le conduire dans son premier tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale et sans assistance...  Un magnifique pur-sang de 18 mètres de long, véritable Formule 1 des mers. Et pour mieux le maîtiser Stéphane effectuera de nombreuses sorties notamment dans la Baie des Anges niçoise. Il traversera ensuite l'Atlantique pour se rendre au départ de la transat New York - Les Sables d'Olonne qui partira le 29 mai.





Stéphane Le Diraison, père de deux petites filles, a un profil atypique. Ingénieur chez Bureau Veritas, il a organisé son parcours professionnel et personnel autour de la réalisation de ce rêve : participer au Vendée Globe.


Après avoir fait ses gammes en Mini 6,50, il a évolué en Class 40 où il a continué à se faire repérer en montant sur les podiums. Depuis sa remarquable 4ème place sur la dernière Route du Rhum, Stéphane a décidé de s’attaquer à l’Everest des Mers en concrétisant son projet après 10 ans de courses au large à haut niveau.


C’est chose faite puisqu’il a racheté en novembre dernier l’ancien Hugo Boss d’Alex Thomson, un plan Finot-Conq de 2007. Après un convoyage hivernal de plus de 3000 miles entre la Pologne et le sud-est de la France, le bateau est entré en chantier à La Ciotat, chez son partenaire H2X, pour un refit complet.


Sportif accompli originaire de Lorient, il mène en parallèle une vie professionnelle engagée à Paris. Ingénieur cadre dans les énergies marines renouvelables et doté de plus de 15 ans d’expérience, Stéphane est un skipper intégré au monde de l’entreprise. Désormais investi à plein temps sur son projet de navigateur, Stéphane Le Diraison profite de cette parenthèse de vie pour continuer à véhiculer les enjeux des énergies renouvelables auprès du grand public.


Soutenu par ses partenaires historiques (ville de Boulogne-Billancourt, Bureau Veritas et iXBlue), le navigateur arborera le numéro de voile « 92 » en honneur au département des Hauts-de-Seine qu’il représente.


D’ici là, place à la préparation du bateau et à la poursuite de la recherche de sponsors volontiers pour l’aider à aborder cette compétition dans les meilleures conditions possibles.