Sommellerie française : meilleure ambassadrice des vins...
français.
Sous l’impulsion de Michel Hermet, son président, l’Union Nationale de la Sommellerie tenait ses Etats Généraux, lundi 12 janvier dernier à Nîmes. Cent sommeliers, représentants toutes les délégations françaises, étaient présents.
C’est lors du renouvellement de son mandat le
Aujourd’hui, l’UDSF regroupe 21 associations régionales qui vivent inégalement avec une communication interne entre le siège et les régions parfois difficile. Le fonctionnement actuel s’appuie entièrement sur des bénévoles. Le recrutement a également été un sujet largement abordé durant ces Etats généraux avec la nécessité de motiver les jeunes actifs à rentrer dans l’association et également de se poser la question de la présence « d’amis de sommelier » au sein d’une association professionnelle.
La formation au métier de la sommellerie a été également évoquée avec comme priorité les jeunes en formation dans les écoles. Dans ce cadre, le lobbying vers les instances d’enseignement doit être activé pour donner au métier de sommelier toute la place qu’il mérite au sein des métiers de la restauration.
Le financement de l’association a été pointé comme la clé de voûte d’une évolution de fonctionnement. L’UDSF doit impérativement retravailler sa posture avec ses partenaires. Les liens avec le vignoble et les interprofessions viticoles, évidents par nature, sont à resserrer. Egalement à développer la relation avec les marques emblématiques de l’univers de la gastronomie, de la restauration et du service. Enfin, à l’image des chefs de cuisine, le métier de sommelier doit être plus médiatisé et communiquer, pour renforcer sa légitimité, auprès du grand public.