Alpes-Maritimes : le Conseil général poursuit sa lutte

contre la pollution du littoral.


Dans le cadre de la lutte contre la pollution causée par les macrodéchets flottants (algues, feuillages, roseaux sacs, bouteilles plastiques, emballage, planches, troncs d’arbres, branchages...), le Conseil général des Alpes-Maritimes a mis en place une surveillance aérienne quotidienne de la bande côtière, du 30 juin au 2 septembre 2012, afin d’optimiser la campagne de nettoiement des plans d’eau des bateaux nettoyeurs, assurée par les syndicats intercommunaux, notamment le Syndicat Intercommunal pour la Protection du Littoral Ouest contre la Pollution, dans le bassin cannois et la ville de Nice.

Grâce à ce type d’action, plus de 4 000 m3 de déchets ont été collectés depuis l’année 2000. En complément de ce dispositif, rappelons que 110 000 sacs (composés à 70 % de matière plastique recyclée) sont distribués aux plaisanciers dans les 34 ports du département.

La Méditerranée, mer quasiment fermée, subit la pression de l’augmentation de la population qui se concentre sur le littoral. Tout particulièrement l’été, avec sur cette zone, la venue de centaines de millions de touristes. Sur la Côte d’Azur, cette pression est terrible et les efforts pour construire ou mettre aux normes les usines de traitements de l’eau ont beaucoup de mal à contrôler les conséquences de cet afflux. Les nageurs qui fréquentent régulièrement certains secteurs à Cannes et à Mandelieu peuvent en témoigner, la période durant laquelle la mer est vraiment limpide est de plus en plus courte, les macros déchets réapparaissent avec insistance après chaque orage. À la plaisance traditionnelle viennent s’ajouter les... macros paquebots de croisières et, à l’autre bout de la chaîne, les jet-skis... Les analyses bactériologiques de l’eau montrent pourtant que tout va bien. On serait curieux d’avoir les résultats de ces analyses si celles-ci étaient effectuées non pas le matin de bonne heure mais vers 12, 14 ou 17 heures et dans la zone des 10 mètres, là où la plupart des touristes et les jeunes enfants se concentrent et où flottent les crèmes anti-solaire à la surface... On aurait peut-être de mauvaises surprises...

Quoiqu’il en soit, les actions du Conseil général en faveur de la lutte contre la pollution de la bande côtière sont à saluer. Elles vont dans le bon sens. Une  présentation aux médias et aux autorités du dispositif départemental de surveillance aérienne des eaux de baignade du littoral est programmée ses jours-ci à l’Aéroport de Cannes-Mandelieu-La Napoule, en présence d’Éric Ciotti, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes et d’Henri Leroy, Vice-président du Conseil général, et maire de Mandelieu-La Napoule.