En lumière naturelle et sans flash, il privilégie la spontanéité du moment. Ce gourmand dit volontiers que si c’était à refaire, il serait cuisinier professionnel. Il s’est donc naturellement spécialisé dans la photo culinaire, s’obligeant souvent à manger froid afin de photographier son plat sous le meilleur angle. Après 2 livres aux Éditions du Chêne et des reportages sur le chocolat, les macarons ou les vendanges, il travaille actuellement sur la préparation d’autres ouvrages, notamment « Jérôme Cellier, Pâtissier », à paraître en  octobre prochain.

Ces deux grand-mères sont certainement à l’origine de son goût pour les bonnes choses de la table. Des plats longs à confectionner, et si vite mangées par le petit garçon qui venait fureter lorsque l’une ou l’autre des mamies s’activait. Aux recettes arméniennes et juives, ses parents ajoutèrent des plats plus provençaux. Côté photographie, Jean-Philippe a commencé avec le noir et blanc et passé beaucoup de temps à tirer lui-même ses photos sur papier baryte. Il décode :

Ce que j’aime dans la photo culinaire, c’est retranscrire la vérité du plat élaboré par le chef, sans artifice ni lumière artificielle, et ainsi donner dans mes images l’envie de déguster. Aujourd’hui je trouve toujours mon inspiration dans ces rencontres avec les chefs, les producteurs, les amoureux du bon. Tous ces moments avec un vigneron, un producteur de fromages, un apiculteur, un agriculteur… sont l’occasion de reportages pour des livres, la presse écrite ou le Web. Nos vacances en famille sont également des escapades culinaires acharnées qui mobilisent tout le monde. Un été en Italie, nous avons écumé toutes les pâtisseries de Toscane pour goûter les « Panforte », choisir le meilleur et le prendre en photo bien-sûr !

- Jean Philippe Garabedian expose ses photographies gourmandes à l’Office de Tourisme jusqu’au 29  juin  - Entrée libre – tel. 04 93 32 68 36 -