Monaco : le Musée océanographique
installe ses nouveaux hôtes, des tortues terrestres provenant de Mali.
Les tortues marines ou terrestres font parties des espèces menacées. Animaux réputés pour leur lenteur, surtout sur terre, elles sont de ce simple fait, particulièrement vulnérables et cela d’autant que leur chair et les œufs sont prisés par les populations locales. Une tortue sur deux est aujourd’hui menacée de disparition du fait de... l’Homme.
- la Princesse Charlène de Monaco, le jour de l'inauguration -
C’est dans le cadre des liens d’amitié et de coopération entre la République du Mali et la Principauté de Monaco que ces tortues ont été offertes au Prince Albert II de Monaco en février dernier, lors d’un voyage officiel. Appelées tortues sillonnées (elles doivent leur nom aux sillons profonds visibles sur leurs écailles), elles sont âgés de 2 à 20 ans et pèsent plus de 20 kilos pour les plus grosses. Elles ont été installées dans un enclos paysagé de 80 m² dont le sol est composé de terre, de sable, de végétaux, de rocailles, de souches d’arbres et de points d’eau. Elles peuvent ainsi évoluer en toute quiétude et s’abriter dans « la Bulle aux tortues » de 20m2, maintenue à une température spécifique pour les protéger des températures les plus basses.
Robert Calcagno, le Directeur général de l’Institut explique : « Protéger les espèces animales et les faire connaitre comme aimer par le grand public est un enjeu pour l'avenir. Préserver les richesses de notre planète, de toute la planète, de terre comme de mer, s’inscrit depuis toujours dans nos valeurs ».
- Le Musée océanographique est membre du Réseau Tortues Marines de Méditerranée, il collecte les informations sur les tortues présentes sur ces côtes et étudie les spécimens échoués ou trouvés en mer. Les tortues blessées sont recueillies et soignées puis relâchées (baguées) en mer. Les causes de la disparition des tortues sont ainsi étudiées et des solutions sont proposées pour les protéger.