Antibes Juan-les Pins : Le Provençal

à nouveau en perspective...

Le journaliste Gérard Bernar a eu l’attention attiré par l’installation d’une nouvelle grue sur le chantier du Provençal. Cet hôtel qui connut des jours de gloire dans les années 30 et fit les beaux jours de la gentry anglo-saxonne, avait sombré. Fermer en 1976, il n’a jamais rouvert ses portes malgré plusieurs projets de reprise.



Le dernier repreneur en date annonçait la transformation de l’hôtel en résidence de luxe et sa réouverture en 2012. Mais, la municipalité et le voisinage durent bien vite déchanter, les travaux commencés en grande pompe stoppèrent courant 2009 et, jusqu’à récemment, aucune activité n’était constatée. Alors, coût  de bluff pour relancer la machine, trouver de nouveaux partenaires et clients ? Ou, plus simplement une opération visant à éviter de perdre les droits à construire et rénover ?

Le projet porté par l’homme d’affaires britannique Cyril Dennis avait sur le papier de quoi séduire et correspondait tout à fait à l’environnement de Juan-le-Pins et cette presqu’île du Cap d’Antibes, lieu privilégié où se plaisent à séjourner et résider les grandes fortunes de ce monde. Un luxe ostentatoire à tous les étages, 3 penthouses, l’un de 900 m2 avec 300 m2 de terrasse... des prestations capables de ravir les plus exigeants. Il est vrai que la vue panoramique est à couper le souffle ! Était-ce un rêve que le principe de réalité a dépassé ? Peu-être pas, car, lorsqu’on se promène en Asie et au Moyen-Orient, les projets de ce genre et leur réalisations pharaoniques sont devenues monnaie courante...

Juan-les-Pins et Antibes ont tout à gagner et plus généralement la Côte d’Azur, si le projet aboutissait. En attendant, la verrue plus ou moins bien dissimulée derrière des panneaux de vente obsolètes et repeinte à la va vite d’une couche de peinture blanche, attend sa renaissance.

À deux cents mètres à peine, le chantier du nouveau Palais des Congrès (ci-dessous) se poursuit, apparemment sans encombre. Son ouverture est prévue durant le premier semestre 2013. Après avoir lancé une délégation de service public et après le retrait de la candidature de Vert marine et de la Semec (l'exploitant du Palais des festivals de Cannes), la municipalité a opté pour une gestion en régie assurée par l’Office de Tourisme de la ville.