L'Europe : un Nobel
... sinon rien !
Ce n'est pas la première fois ni la dernière qu'une entité, un homme, plus rarement une femme, se voit attribuer une récompense qui, par bien des aspects, semble antinomique. Donner le Nobel de la Paix à une Europe dont plusieurs États envoient des soldats dans des pays en guerre (évidement pour faire la paix, pour défendre la veuve et l'orphelin et au passage protéger ses propres intérêts stratégiques ou commerciaux...). Il y a bien sûr des morts, pas seulement des professionnels mais des civils innocents (effets collatéraux difficiles à éviter...) et au final d'autres veuves et d'autres orphelins. Ne rien faire ? La réponse n'est pas aisée mais on comprend mieux en Syrie, l'agacement d'un Bachar el Assad à l'annonce du prix Nobel...