Les artistes du « Groupe 70 » n’ont rien perdu de la vigueur qui les animait à la fin des années soixante. Années riches qui les fit participer au grand questionnement de Mai 68. Il est interdit d’interdire ! Ceux-là ne s’en privèrent pas et trouvèrent là un terreau fertile à leurs explorations.

Avec le recul, ils ont la certitude d’avoir pris part à l'un de ces grands mouvements d’avant-garde qui marquent une époque et définisse une forme et un style. Pour l’un de ces acteurs, Max Charvolen, il s’agissait bien d’un mouvement analytique et critique de toute une génération d'artistes aux moyens et objets de la peinture après le détours par l'objet de consommation (Nouveau réalisme) ou l'attitude (Mouvement Fluxus).

Comme d’autres groupes de ces années-là, INterVENTION, ABC, Support-Surface, Textruction, le « Groupe 70 » s'inscrit dans cette démarche artistique. C'est d’ailleurs dans ce contexte qu’il s’est fondé à Nice avec Chacallis, Charvolen, Isnard, Maccaferri, Miguel. Ils font partis de l'École de Nice et sont présents dans de nombreux musée et collections. Chacun de son côté continue aujourd'hui à développer son travail, sur des bases mises en place il y a quarante ans. On pourra s’en rendre compte en découvrant l’exposition présentée à la Galerie Sapone, du 21 juin au 30 octobre, et en consultant le catalogue publié à cette occasion.

L’exposition fait partie de la manifestation : l'Art contemporain et la Côte d'Azur - Un territoire pour l'expérimentation 1951-2011.