Nice : le Salon du meuble et de la décoration joue l’éco-responsabilité,

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et se paye un Bilan carbone convaincant...

Sans que rien ne l’y oblige, le Salon du meuble qui a lieu avec une grande régularité depuis plusieurs décennies, s’est donné ente autres missions de prendre certaines mesures pour limiter ses impacts sur l’environnement. Pour en avoir le cœur net et prouver à ses partenaires, y compris institutionnels que ce n’était pas pour jeter de la poudre aux yeux, les responsables du salon ont commandité un Bilan carbone.

C’est ce bilan en main que les organisateurs ont pu ainsi démontrer la réalité de leurs actions. À cette présentation, assistaient outre le président du salon, Jacques Kotler et l’organisatrice, Christiane Pétrilli, l’adjoint au maire de Nice, Pierre-Paul Leonelli, le vice-président du Conseil régional, Patrick Allemand

  
  • Patrick Allemand (à gauche), Jacques Kotler, Pierre Paul Léonelli - photo Sadeca –

En ligne de mire, les déchets générés par ce type de manifestation. Pour avoir participé de l’intérieur à plusieurs d’entre elles, à Nice et à Cannes, nous pouvons attester que la masse de déchets est considérable et qu’elle peut générer un sentiment de révolte et d’écœurement à la vue des cette accumulation de produits en tout genre qui finissent dans les poubelles, direction la décharge. Les mots gaspillage, gabegie viennent vite aux lèvres… Pour tenter de freiner et de contrôler au mieux cette débauche de matériaux et de produits dont beaucoup sont recyclables mais, généralement ne prennent pas le chemin adéquat, les organisateurs du Salon ont mis en place des actions concrètes et d’autres pédagogiques, tant sur la promotion des transports doux, que sur l’incitation au tri. Autres volets explorés, la promotion d’une alimentation biologique et l’éveil à l’éco-citoyenneté des enfants par les « Ambassadeurs du Tri » dans le jardin d’enfants du Salon. Trier plus, trier mieux pour brûler moins, tels furent les leitmotivs de cette opération.

L’étape complémentaire suivante, dans cette logique éco-citoyenne, serait de partir de la source des déchets, les emballages. Les limiter au maximum, valoriser les sociétés locales pour diminuer la facture carbone liée aux transports, vérifier, voire exiger, que ces dernières utilisent des matériaux répondant à des critères précis, provenance, réutilisation, mise en décharge… En prenant ce genre d’initiative, l’Association Sadeca, organisatrice du Salon, fait un peu figure de leader et d’exemple à suivre. Elle doit être aidée et encouragée pour aller encore plus loin.