Les foies gras de Noël : toujours des nouveautés
Si depuis quelques années, nous sommes habitués à consommer du foire gras toute l’année, et on ne va pas s’en plaindre, chaque année, les fabricants veulent doper leurs ventes en proposant des nouveautés pour les fêtes de Fin d’Année. Voici deux prétendants en lice !
- photo © Thomas Duval -
- Comtesse du Barry - En 1908, à Gimont dans le Gers, Gabrielle et Joseph Dubarry réalisent leur rêve : faire un des meilleurs foies gras du monde. Au fil des années et des générations, Comtesse du Barry continue de fabriquer des produits de qualité, provenant exclusivement d’oies et de canard fermiers du Sud Ouest, préparés manuellement dans les cuisines de la Maison, et qui chaque année, obtiennent des médailles au Concours Agricole de Paris. Avec maintenant une gamme qui s’est étayée, avec des mets 100% français, prêts à déguster pour deux personnes, tels que : le sandre, sauce sabayon au chablis et sa poêlée de champignons (24,90 €), les tournedos de magret et escalopes de foie gras, sauce foie gras et truffe, purée de marrons (24,90 €), ou encore les demi magrets de canard, sauce aux figues et purée de patate douce (17,90 €). Pour cet hiver, la nouveauté, « variation de foie gras de canard entier aux épices douces » (200 g. – 25,90 €), marie avec bonheur laurier, thym, cannelle, clou de girofle, muscade et gingembre adouci par un Armagnac vieilli en fût de chêne. A consommer de préférence sur une tranche de pain aux céréales ou de pain de mie toasté, accompagné d’un vin liquoreux, Sauternes ou Jurançon.
-photo Chispita -
- Jean Larnaudie - Installée depuis 60 ans dans le Quercy, sur les hauteurs de Figeac, cette PME propose chaque année des nouveaux produits. Producteur artisanal de foie gras, tous ses canards sont élevés en plein air, dans le Sud Ouest de la France, et ses foies gras entiers mi-cuits, au goût authentique de terroir, à la texture fraîche, ont été primés ces dernières années au Concours Général Agricole. Saluons, pour les fêtes à venir, son foie gras de canard à l’ancienne, cuit au torchon, qui dégage une saveur particulière, en conservant son côté terroir authentique : fondant, onctueux (19,95 €). Il est tel qu’on pouvait le déguster il y a 50 ans, sur une belle tranche de pain de campagne grillé, accompagné d’un Cahors ou Bordeaux Rouge, voire même d’un blanc corsé et boisé. Dans son autre usine installée dans le Lot et Garonne, « La Maison du Confit » Jean Larnaudie mitonne de bon petits plats dédiés aux confits et autres spécialités du Sud Ouest, à base de viande de canard. (En vente en grandes surfaces).
Brigitte Brunot