Megève : le village chic de haute montagne

Crédits:
textes par

a su garder l’essentiel de son charme d’antan…

- Perché à 1 200 mètres d'altitude © Megève Tourisme / Noisillier -

Village savoyard type, Megève a su conserver son authenticité, en résistant aux sirènes de la mode : ici, les pistes de ski ne partent pas des hôtels, le cœur du village est piétonnier, seules les calèches à chevaux sillonnent les petites rues pavées, le long des chalets anciens, qui entourent la belle église au clocher en forme de bulbe avec, cet hiver, le seul sapin décoré par Swarovski en France.

Jusqu’en 1902, le village vivait essentiellement de l’agriculture, l’élevage et l’exploitation forestière. Heureusement, ces activités de terroir perdurent, offrant un art de vivre qui rime maintenant avec gastronomie, architecture et tourisme. C’est en 1916 que la Baronne Noémie de Rothschild décide d’y créer une station de sports d’hiver équivalente à Saint-Moritz, et construit l’hôtel du Mont d’Arbois. En 1925, l’architecte Henry Jacques Le Même la convainc de bâtir une station contemporaine, en adéquation avec le paysage et les ressources du pays : ainsi naquit le « chalet du skieur » à partir de l’architecture d’une ferme de pays revisitée.

C’est l’époque où le roi Albert 1er tombe amoureux de Megève et y draine toutes les têtes couronnées d’Europe. En 1936, Emile Allais, enfant du pays, obtient 3 médailles au Championnat du monde de Ski à Chamonix, ce qui augmente la notoriété de la station. D’autres Mégevans ont encore contribué à sa renommée, tel qu’Allard, créateur du pantalon « fuseau » en 1930.

Face au Mont Blanc, avec un domaine skiable de 445 km, Megève est devenue essentiellement un lieu de vacances familiales. Hiver comme été, des activités sont prévues pour les enfants. Les activités sportives et ludiques se succèdent au fil des saisons : hockey, luge, polo, golf sur neige, compétitions de ski de bosses, ski de fond, ski alpin se poursuivent jusqu’en avril, en plus des randonnées en raquettes, de promenades en chiens de traîneaux et autres patins à glace, en hiver.

L’été n’est pas en reste avec randonnées pédestres, promenades en chiens de traîneaux, équitation, golf, luge d’été et le tout nouveau martelloscope : accompagné par un garde forestier, on découvre la vie des bois et des essences forestières, le territoire des tétras-lyres dans le Jaillet, qui offre un point de vue unique sur les massifs d’Aravis et du Mont Blanc, la faune, depuis les hauteurs de Rochebrune, à la recherche d’aigles royaux, marmottes, chamois, chevreuil, renards… et même vaches.

Les 4 300 habitants vous accueillent avec une gentillesse extrême, vous renseignant, vous guidant et vous accompagnant si nécessaire : ici, on donne du temps au temps, la dure vie montagnarde leur ayant probablement appris que rien n’est urgent, il n’y a que des gens pressés.

  • Office de Tourisme : 04 50 21 27 28 –

Avec 36 hôtels, du 5 étoiles, (le Chalet Mont d’Arbois de la famille de Rothschild), aux chambres d’hôtes, les hébergements sont particulièrement soignés et accueillants. Petit tour d'horizon dans le prochain article… de