Santé : respirons-nous bien chez nous ?

Crédits:
textes par
Catégorie C'est notre santé

Les tout-petits, premières victimes potentielles de nos mauvaises habitudes…

On avait commencé à se poser des questions sur la qualité de l’air que nous respirions dans nos habitations lorsque la première crise de l’énergie toucha nos sociétés, habitués que nous étions de dépenser sans compter les ressources non renouvelables de la planète. Les économies devinrent à l’ordre du jour. Une des recommandations fut de mieux isoler nos maisons et nos appartements pour que la chaleur y reste le plus longtemps possible et en été qu’elle y pénètre le moins possible. Chose préconisée, chose faite. Plafonds, murs et vitres furent isolés. Trop bien ?

Conséquence qui n’était pas au programme, l’air y circulait moins et surtout se renouvelait moins, se chargeant ainsi d’éléments indésirables et susceptibles d’altérer la santé, surtout celle des tout-petits. On constata une recrudescence d’allergies (aux poussières, moisissures…) et de maladies respiratoires. Autre menace, les peintures utilisées. Beaucoup contiennent des solvants qui relâchent dans la pièce peinte, pendant des années, des molécules pouvant représenter un risque pour la santé.

Une association, Women in Europe for a common future, la WECF, consciente de ce problème, propose de vérifier la qualité de l’air dans son propre lieu d’habitation. Elle a mis au point, en collaboration avec « 60 millions de consommateurs », un kit principalement destiné aux parents qui viennent de rénover la chambre du petit dernier. Il leur sera demandé, durant le mois d’octobre qui vient, de placer deux boîtes dans la chambre durant une semaine. Elles captureront des éléments qui, une fois retournés à l’expéditeur, rendront leur verdict et permettront d’envisager des solutions.

Le kit leur sera adressé s’ils habitent la France, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne et la Grèce. Une participation aux frais, expédition et analyses, est demandée : 20 €.

On y apprendra aussi que les nouvelles lampes fluocompactes qui remplaceront d’ici 2012 les lampes à incandescence, n’ont pas que des effets bénéfiques. Elles contiennent du mercure. Très peu mais ce petit peu multiplié par des millions de gestes éco-irresponsables, viendront immanquablement polluer l’environnement. Autre présumé danger, les ondes électromagnétiques qu’elles engendrent. Elles viendront s’ajouter à toutes les autres. L’association préconise qu’on n’installe pas ce type d’ampoules pour les lampes de chevet, et préconise les LED, diodes luminescentes.