Internet et téléphonie : de Télé 2 à SFR,

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Catégorie Pieds dans le plat

historique d’une galère commencée le 1er janvier et toujours pas résolue…

En juillet 2007, je prends comme serveur Télé 2, pour Internet, téléphone illimité, avec décodeur TNT, au prix de 29,90 € par mois. Durant 18 mois, je n’ai jamais eu de problème de connexion. À la mi-décembre 2008, je reçois un courrier m’informant que Télé 2 devient SFR à partir du 1er janvier 2009, pour le même prix, mais avec une facturation bimestrielle au lieu de mensuelle. Déjà, je n’étais pas d’accord, mais admettons !

Le 1er janvier 2009, le téléphone commence à couper au milieu des conversations, et l’accès Internet fonctionne par intermittence. Le 5 janvier, j’informe SFR du dysfonctionnement de mon serveur. Ils me font réinitialiser la box, essayent de réinitialiser de chez eux : rien n’y fait. Le 12 janvier, je n’ai plus rien.

SFR missionne France Telecom pour savoir si la ligne téléphonique est en état de marche. Tout va bien…, je n’ai toujours rien ! Malgré mes appels quotidiens, on me balade, on me promet une réparation avant la fin de la semaine. Quelle semaine ? Huit semaines plus tard, je n’ai toujours rien !

Le 25 janvier, je reçois un avis de prélèvement de 72,66 €, correspondant à mon abonnement de janvier, février et de la 1ère semaine de mars. Je fais opposition. Hors de question de payer une prestation inexistante, malgré leur promesse de régularisation ultérieure. Quand ? J’avais heureusement gardé une ligne France Telecom, qui me sert uniquement à réceptionner fax et appels extérieurs. Je ne payais donc que l’abonnement de la ligne. Au bout d’un mois et demi, je pense que ma facture France Telecom va être très élevée, malgré le fait que je fasse très attention à ne téléphoner que pour mon travail, et bien sûr à SFR.

Le 30 janvier, après un ixième appel, le technicien me conseille, pour accélérer les choses, de résilier Télé 2, paraît-il irréparable, pour prendre la Neuf Box SFR. J’accepte, compte tenu des délais de résiliation (10 jours après réception du courrier recommandé) et autant pour l’installation avec un autre serveur.

Le 4 février, je reçois la nouvelle Box, que je branche, mais toujours pas de ligne. Le 10 février, une lettre de relance par le service recouvrement me menace, en cas de non paiement, d’une suspension de la ligne. Peut-on suspendre quelque chose qui à ce jour, n’existe toujours pas ? Je les rappelle en insistant sur le fait que je paierai dès que le service sera opérationnel. Ce qui n’est toujours pas le cas. Le 14 février, la ligne téléphonique est réactivée mais je n’ai toujours aucun service. Le 16 février au soir, un technicien m’informe qu’ils travaillent toujours sur ma ligne qui aurait un problème !

Leur engagement d’intervenir dans les 48 heures est loin d’être tenu. En plus d’une nuisance évidente pour l’utilisatrice que je suis, il se pose un problème beaucoup plus grave : en arrêt longue maladie, alitée depuis le mois de juin avec un traitement médical très lourd, le médecin m’autorise à reprendre un mi-temps thérapeutique le 15 janvier. En effet, grâce à Internet et au téléphone illimité, je peux de chez moi gérer les principaux dossiers de mes clients (je suis attachée de presse et journaliste indépendante). Depuis un mois, grâce à des clés USB et des amis prévenants, j’arrive à peu près à assumer mon travail, au prix de beaucoup d’énervement et de contrariétés, totalement contre-indiquées avec mon traitement médical : cortisone et morphine.


  • NDLR : dans le même genre, bien que les conséquences soient moindres que pour notre collaboratrice, nous apportons volontiers de l’eau à son moulin à… prières. Nous sommes nous-mêmes en conflit avec Neuf Cegetel (racheté par SFR) pour un crédit de… 23,64 € en notre faveur datant de juillet 2005. Malgré nos demandes téléphoniques et écrites répétées de remboursement, rien, sinon des réponses polies. La dernière en date, d’avril 2008, nous annonce pour la énième fois que notre « demande a bien été enregistrée » et nous remercie de la confiance que nous accordons à la compagnie, en nous assurant de leurs sentiments les meilleurs… Vous avez dit confiance ?