Une jeune chercheuse en biologie marine récompensée

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Catégorie C'est notre santé

pour ses travaux par la Fondation Daniel Jouvance.


- de gauche à droite : le Pr. Yves Le Gal, Gabriel de Broglie de l’Institut de France, Aurélie Chambouvet et Daniel Jouvance, quai Conti -

Depuis plus 15 ans, les Laboratoires de Biologie Marine Daniel Jouvance récompensent un jeune chercheur. Désormais avec la caution de la Fondation de France, ce prix a été attribué cette année à Aurélie Chambouvet, de la Station Biologique de Roscoff, pour ses recherches prometteuses dans l’étude de parasites marins inconnus ou oubliés, d’une importance écologique et économique considérable.

Des travaux qui pourraient avoir des conséquences pratiques pour les professionnels qui élèvent des moules, huîtres, coquilles Saint-Jacques. De plus en plus souvent, leur production est interdite à la vente à cause du développement de microalgues toxiques. En effet, certaines de ces micro-algues sécrètent des toxines qui s’accumulent jusqu’à des concentrations parfois mortelles pour l’homme. Il n’existe à ce jour aucun antidote. De plus, ces toxines ne s’éliminent pas à la cuisson. Le nombre de ces espèces ne cesse d’augmenter et on en attribue la raison à l’association de plusieurs facteurs, tels que le réchauffement climatique, l’eutrophisation de nos côtes induite par l’agriculture intensive, les transports maritimes et le développement du tourisme…

Aujourd’hui, la biologie et l’écologie de ces espèces restent encore très mal connues. Le travail de recherche d’Aurélie Chambouvet tombe à point nommé. Grâce aux techniques de biologie moléculaire, elle a pu mesurer l’impact de ces parasites dans un écosystème marin, décrire la mise en place des mécanismes naturels de régulation face à une espèce invasive et mieux comprendre le cycle de vie d’un de ces parasites nommé Amœbophrya ceratii.

- Aurélie -