Dionysos : du rock enivrant !
Le groupe français se produit ce soir au Parc des Princes et le 3 novembre au Zénith.
Depuis la séparation regrettée de Téléphone et le destin tragique de Noir Désir, le rock français cherche, en vain, sa nouvelle coqueluche.
Dionysos relève le défi avec allégresse… et satisfaction. Inspirés par l’univers merveilleux de Lewis Caroll et la culture japonaise, les 6 musiciens de Valence n’ont jamais cherché à devenir un phénomène et se sont imposés simplement par la scène.
Même si leurs mélodies très Charlie et la Chocolaterie
sonnent terriblement pop, leurs performances sur scène sont investies de l’esprit rock. Preuve en est leur dernier album « La mécanique du cœur », enregistré avec différents artistes tels qu’Arthur H ou Grands Corps Malade, l’histoire et la musique semblent sorties d’un film de Tim Burton. Le chanteur, Mathias Malzieu, en a d’ailleurs écrit un livre. Sur scène, la voix masculine est comme possédée, faisant sautiller la foule, aidée par ses muses : sa violoniste-chanteuse Babet et sa compagne à la ville, Olivia Ruiz qui vient parfois les rejoindre.
Le public scandant les titres animaliers cocasses et coquins du groupe "Ta gueule le chat", "Cunilingus mon amour", le chanteur en profite alors pour s’élancer dans la foule et essaie tant bien que mal de garder chaussures et habits !
Ce soir ils sont au Parc des Princes et le 3 novembre au Zénith. Malgré leur échec aux dernières Victoires de la musique
, le groupe suivra ce dicton : malheureux en récompenses, heureux en spectateurs !
Solène Lanza