C’est parce que l’art est réputé si élitiste que le village décida il y a 26 ans de faire descendre sur le macadam les créateurs en mal de reconnaissance.

La tradition de mécène de la ville se perpétue … mais perd un peu de vue un de ses objectifs : celui de présenter des artistes en devenir. Bien des « as du pinceau » s’y sont fait connaître du grand public. Ainsi Jean Philippe Roubaud, avant de devenir un espoir niçois, a débuté sa carrière dans les concours et diverses expositions dont celle du « lavoir de Mougins ». Ce dernier accueille, pour cette édition, des photographies qui, ambitionnent de renouer avec le terroir. Elles sont soumises au vote du public.

La mode, semble-t-il, japonaise : les rakus sont à l’origine de l’inspiration de beaucoup de sculpteurs. Cet art a d’ailleurs le vent en poupe puisque ce sont eux les grandes révélations de l’été.

On reste un peu sur sa faim face à des exposants, certes très délicats et élégants, mais plus décorateurs qu’artistes. C’est un choix qui conviendra sans doute à un public adepte de gadgets utiles et esthétiques.

- Reveïda -

Restent les représentations surprenantes comme ces danses interprétées par la compagnie « Reveïda » invitant le public, physiquement et mentalement, à une réflexion sur l’amour. Les spectacles underground que sont les concerts de jazz et le ballet de H. Berlioz font toujours recettes.

Un finaliste de la Star Academy, Pascal Mono, boudé par les producteurs mais pas forcement du public, clôturera la soirée.

Profitez de cette halte festive au village « en escargot » pour découvrir les photographies du maître du polar : Simenon. Elles sont les reflets d’une époque et de la vie globe trotteuse de l’écrivain. Les clichés sont visibles au musée de la photographie jusqu’au 14 septembre.