- Richard Galy, maire de Mougins, et Alain Petitprez
Président de l’Office de Tourisme -

Bien que la date soit relativement éloignée - du 20 au 22 septembre prochain - la municipalité mouginoise a tenu à annoncer à la presse nationale et internationale, la tenue de son Festival de la gastronomie et des Arts de vivre.

Comme d’autres communes de France et d’ailleurs, Mougins a voulu que son nom rayonne et dépasse les frontières fixées par les hommes et par la tradition. Cannes avait misé, un peu par hasard, sur le cinéma, comme Venise l’avait fait avant elle. Plus tard, Deauville fit de même, avec le succès que l’on connaît, donnant aux américains la part belle. La Rochelle paria, elle, sur les Francofolies…

Nice, malgré ses capacités d’accueil, n’a pas vraiment trouvé un porte-drapeau à attacher à son nom ; son festival de jazz n’a pas tenu ses promesses. Tandis que Monaco capitalise sur l’image, véhiculée par les médias people du monde entier, de sa famille princière, Nice se contente d’exploiter son soleil, sa promenade des Anglais et de rappeler à l’occasion qu’elle est le berceau d’une Ecole d’art… éponyme dont ses membres ont fait le tour des musées et des galeries du monde entier : Arman, Yves Klein, César, Sosno, Ben et quelques autres.

Pour revenir à Mougins, son maire, Richard Galy – il en est à son deuxième mandat – avec une certaine logique, a mis en avant la richesse de l’offre « restauration de qualité ». L’ancien village est devenu en quelques décennies, un lieu réputé où l’on vient, parfois de loin, pour bien manger. La réussite du Moulin de Roger Vergé, situé en contrebas du village médiéval, avait créé toute une dynamique positive, accentuée par ses étoiles au Michelin…

La réussite est indéniablement au rendez-vous de ce qui pouvait paraître à certains comme un pari déraisonnable. S’il y eut de l’hésitation la première année, la seconde apporta la confirmation que la manifestation était en passe de se pérenniser. Le public était là, attentif, captivé par les nombreuses propositions. Trois jours, un long week-end quasiment studieux, voué au régal des yeux et à la stimulation des papilles… « Les Etoiles de Mougins » avaient ainsi, en 2007, rassemblé 120 chefs et attiré 10 000 visiteurs. Une belle performance qui contribue à asseoir la réputation de Mougins comme ville où il fait bon vivre et bon manger.

Le Festival de Cannes doit son succès planétaire, non seulement à ses Palmes d’or mais aussi - certains fâcheux diront surtout - aux nombreuses vedettes qui s’y montrent et dont les moindres pas déclenchent les flashs des photographes… et font chauffer les ordinateurs portables des journalistes.

Le Mougins des étoiles a, lui aussi, ses vedettes. Certaines sont des stars et, être vu à leurs côtés, est de bon aloi. Les départementaux comme Chibois, Llorca, Gouloumés, Labbé, Carrier… ne bouderont pas le plaisir de côtoyer leurs alter ego venus de tous les coins de l’hexagone, Marc Veyrat menant un impressionnant peloton de maillots jaunes, de maillots blancs et de maillots à… pois.

Mais c’est à l’international que la crédibilité de la manifestation se joue. Ils viendront cette année de Rio de Janeiro (Alex Atala), de Beyrouth (Jœ Barza), de Montréal (Marc de Canck)… des USA, d’Espagne, de Belgique, de Tchéquie, d’Allemagne, d’Italie… Autre donnée qui contribuera au succès de l’événement, le relais médiatique qui en sera fait. À Cannes les premiers Festivals n’attirèrent qu’une poignée de journalistes et de photographes, aujourd’hui, ils sont plus de 3000 à réclamer une accréditions…

Hier, à Mougins, ils étaient quelques dizaines à avoir été invités pour découvrir le programme, invités aussi à propager les bonnes nouvelles. Le repas concocté par le chef du « Jardin », le restaurant de l’Hôtel de Mougins****, Christophe Dié, un élève de Robuchon et de Marc Meneau, ne put que les conforter dans l’intention de marquer et de souligner en rouge les dates des 20, 21 et 22 septembre prochains…

Louise Dartigues

- mention : www.pariscotedazur.fr – juin 2008 –
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