Monaco : le Prince Albert se rend à la Tête de chien,

vérifier les travaux de sécurisation de la falaise.

- la Tour de la Tête de Chien et sa falaise -

Les visiteurs de la Principauté l’ont bien remarqué, si le palais princier est bien à l’abri sur son Rocher, une partie du territoire nationale se trouve sous la Tête de chien, à la merci des rochers qui pourraient se détacher. D’où un certain nombre de travaux destinés à sécuriser le lieu et les habitations et qui ont été effectué au fils du temps.

Dernier en date, ceux qui viennent en conforter d’autres, débutés en novembre 2007. Ils se sont achevés en avril dernier et le prince Albert a tenu à venir sur le chantier pour vérifier leur qualité.

Le site de la Tête de Chien se trouve entre le village médiéval de la Turbie, son monumental Trophée romain, et le Palais princier, éloigné de 8 km, posé à 556 mètres au-dessus de la mer… Les promeneurs qui, par les itinéraires suggérés par le Conseil général des Alpes Maritimes, empruntent les sentiers pour se rendre de Monaco à la Turbie, en ont fait l’expérience. Les chemins sont très pentus, ils offrent aussi un panorama splendide sur la principauté, son Rocher, le stade, le quartier de Fontvieille, les deux ports…

-panorama dans la descente vers Monaco,
on aperçoit, en bas, à gauche les filets -

Ils seront les premier à comprendre que ces travaux ne sont pas un luxe… Ainsi, ont été posés plus de 1 km, des filets pare-blocs de type « anti sous-marins », répartis principalement au-dessus du chemin du Signal. Ces filets ont été installés en sept écrans, dont cinq principaux, doublés pour en améliorer l’efficacité. Sept masses rocheuses ont été également mises en sécurité par boulonnages. Les approvisionnements de ce chantier ont été réalisés majoritairement par héliportage.

Les travaux ont été réalisés par le SIVOM de Villefranche-sur-Mer, avec une participation financière de la Principauté de Monaco de 2 227 000 €.

La préservation du milieu naturel a été l’une des priorités de ce dossier, en phase études et travaux. Un investissement non négligeable a été consacré à la sensibilisation et la formation des ouvriers, ainsi qu’à l’encadrement du chantier par des techniciens de l’Office National des Forêts.

- mention : www.pariscotedazurt.fr – juin 20008 -
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