Le chouchou de la galerie Maeght, Aki Kuroda,
part en Chine pour le salon de Shenzhen.
Pour les azuréen, Maeght, c’est à Saint Paul de Vence. Pour les parisiens, Maeght c’est rue du Bac, dans le 7ème… Rendons à la capitale ce qui lui revient : les Maeght sont partis de Paris installer en Province, une fondation dédiée à la modernité. Bien évidemment, les échanges entre ces deux entités ont de tout temps entretenu des relations symbiotiques.
C’est hors de ses murs cette fois que le célèbre galeriste a décidé de porter la bonne parole, en Chine plus précisément. C’est dans le cadre de « l’International Cultural Industry Fair » qu’elle le fera, du 16 au 19 mai. Elle y installera quelques grands acryliques sur toiles, de l’une de ses signatures fétiches, celle du peintre japonais Aki Kuroda qui vit et œuvre en France depuis 30 ans. Depuis 30 ans, il est des leurs, faisant preuve d’inventivité, travailla t sans relâche sur les formes et les couleurs.
- affiche de 1985 -
Cet artiste de 64 ans, s’était d’abord fait remarqué par ses silhouettes et ses toiles monochromes, déplaçant ses centres d’exploration vers la sculpture, les installations ou encore la photographie. En 2007, son talent était félicité par Pékin tandis que le musée de la Cité Interdite lui consacrait une exposition magistrale.
Retour donc en Chine, à Shenzhen pour Aki Kuroda qui meublera le pavillon confié aux organisateurs d’Artparis. C’est dans cette ville située au cœur d’une zone urbaine de plus de 15 700 000 d’habitants que se tiendra ce salon qui attire les collectionneurs d’art contemporain de toute l’Asie du Sud-est et de la Chine.
- Très active hors de ses murs, la galerie Maeght l’est tout autant dans son espace d’exposition sis au 42 rue du Bac. Vous pourrez encore (et jusqu’au 17 mai) y admirer les plus récentes œuvres de Marco DEL RE : de grandes huiles, très en matière, et des sculptures bifaciales en bronze qui l’initient à la troisième dimension.