Elections cannoises :
fins de mode… pour amateurs de mots fléchés.
Les derniers de liste savent pertinemment qu’ils ne seront pas élus et ne participeront pas directement aux grands débats municipaux. Leur rôle est souvent symbolique, considéré parfois comme une sorte de garant moral.
Ainsi Nicole Hollande, 80 ans, la mère de François qui vient clôturer la liste d’Apolline Crapiz. Apolline, seule socialiste siégeant au conseil municipal. Ses chances d’y rester se sont affaiblies depuis que les communistes – avec Claude Meyffret à leur tête - ont décidé de se présenter de leur côté. Même si leur électorat s’est clairsemé au fil des décennies, leurs voix risquent bien de lui manquer pour participer au second tour.
Au Cannet, c’est Marcel Magagnosc qui ferme la marche de la liste de gauche. Cet éternel jeune homme de 80 et quelques années, pour toujours le directeur d’école unanimement respecté, passe la main et laisse la place à des plus jeunes. Il a siégé à de multiples reprises sur les bancs de l’opposition, face à Pierre Bachelet et à Michèle Tabarot. Autre présent sur la liste de José Garcia-Abbia, le conseiller régional communiste Pierre Bernasconi. Au 11ème rang, il n’est pas en position éligible, pas plus que Jean-Claude Girone, 15ème , expert-comptable comme son frère André, premier adjoint historique de Bernard Brochand à Cannes.
À Cannes toujours, Jacques Dozol ferme la marche, comme il l’avait fait lors de la précédente mandature. L’ancien conseiller général de Cannes-est, a qui on avait demandé de céder sa place à Jacqueline Héricord, UMP comme lui. Il avait ainsi pu placer sa fille Odile Gouny-Dozol, négociatrice en produits de luxe, comme conseillère municipale sur la liste de Bernard Brochand. On la donne cette fois en position d’adjointe.
Sur la liste de Philippe Tabarot, c’est Jacques Ponant, ancien ingénieur dans l’agro-alimentaire qui tient le rôle de garant moral. Mais, parité oblige, il le partage avec Arlette Vanel. Cette ancienne publicitaire est plus connue comme étant la femme de l’acteur Charles Vanel. Logique, nous sommes dans la cité du Festival du film…
- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 - - contact, abonnement, désinscription -