- le port de Nice, enjeu municipal, cantonal, régional…

Alors que les listes de Patrick Allemand, de Patrick Mottard et d’Hervé Caël sont connues, la composition des listes de la droite classique tarde à se dévoiler, pourtant, le temps presse lire l’article « la ligne morte ».

Christian Estrosi a, certes, déjà mis en avant 20 de ses colistiers. Le député et ami d’enfance du président du Conseil général des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, est en tête, très probablement en situation de devenir son premier adjoint. Benoit Kandel, Daniel Benchimol, Denise Fabre, Martine Ouaknine, Sandrine Filippini, Fatima Khaldi, Christian Tordo (figure emblématique du rugby niçois) seront tous aussi probablement ses adjoints. Rudy Salles (ex-UDF passé au nouveau Centre) aura un rôle tout particulier car il représente l’ouverture au centre, cette ouverture si chère à Nicolas Sarkozy.

Les noms de Veronica Vecchioni, Lauriano Azinheirinha, François Rabut, Jean Icart, Raoul Mille (historien et chroniqueur à Nice-Matin), Jeanine Giletta, la député Muriel Marland-Militello sont apparus plus récemment auxquels il faut maintenant ajouter ceux de Marouane Bouloudhnine, Véronique Paquis, Jean-Marc Giaume, Ilana Eloit et ses 19 ans… printemps.

Il reste encore beaucoup de noms pour compléter une liste qui devra en comporter 69. Le suspens n’est donc pas terminé et laisse supposer que les tractations continuent dans les coulisses. Verra-t-on ainsi apparaître le nom du vice-président de l’OGCN, Gilbet Stellardo ? Cela ne faisait jusqu’à présent aucun doute dans l’esprit de beaucoup d’observateurs. Il semble que rien n’est encore joué. On murmure même que, s’il n’est pas en bonne place sur la liste de Christian Estrosi – on se rappelle qu’il fut le premier adjoint de Jacques Peyrat avant d’être déchu par le maire de ses fonctions – il constituera sa propre liste. Coup de gueule ou intox ? A moins d’avoir prévu cette éventualité, il est un peu tard pour mettre cette menace à exécution…

En attendant cette improbable troisième liste franchement à droite, Jacques Peyrat tente par tous les moyens de faire obstacle à son ex-ami, désormais ennemi, le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, en lui mettant dans les pattes une cohorte de candidats aux cantonales qui porteront ses couleurs, celles de l’Entente républicaine qu’il a créée. Il en a placé sur tous les cantons à pourvoir sauf dans celui où se présente Jean-Pierre Mangiapan, le seul qui échappe à ce règlement de compte.

Treize cantons donc, treize noms et autant de suppléants et suppléantes qui devraient tous intégrer la liste du maire sortant ; parmi eux citons Alain Roullier, qui n’avait pas jusqu’ici été particulièrement tendre pour Peyrat, Brigitte Ferrari, Brigitte Cohen Tanauji-Dahan, Alexandre Roy, Hélène Salicetti…

Quelles sont les chances pour Christian Estrosi de rafler la mise ? Elles sont aussi importantes, à notre avis, que celles du président de la République, à la veille des élections qui le portèrent à la tête de l’Etat… Sa victoire ne sera pas aussi facile que les sondages publiés à la va vite par Nice-Matin le prédisaient et qui annonçaient un seul et unique tour pour le candidat de l’UMP… Il devra se battre jusqu’à la fin.

- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 -
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