- plage de La Garoupe, Cap d'Antibes, janvier 2008 -

L’esthétique, le confort sont des éléments qui ont pris longtemps le dessus sur l’écologique et le naturel. Ainsi les algues qui, à chaque équinoxe se ramassent sur notre littoral. Ce varech s’accumule parfois sur plusieurs dizaines de centimètres et protége ainsi le rivage des agressions de la mer et contribue à retenir le sable.

On dit qu’il sent… Une odeur forte, iodée, qui dérange ici quelques promeneurs alors qu’en Bretagne et en Irlande, les mêmes s’en félicitent, parlant du goémon avec respect… Les mêmes encore qui se plaignent que ces amas d’algues en décomposition ne sont pas très esthétiques. Une affaire d’appréciation, d’autres pourraient trouver là matière à satisfaction.

L’enlèvement de ces algues - aux frais des contribuables - vient aussi grossir la masse des déchets dont nous ne savons que faire. On sait pourtant, que ce varech peut être valorisé et se transformer en un terreau marin parfaitement apte à enrichir les jardins publics aussi bien que ceux des particuliers…

Nous avons noté, que dans le Var, le Conservatoire du littoral, avait installé des panneaux explicatifs le long des sentiers et des plages. Y était fait mention du rôle stabilisateur de ces algues. Bien sûr, le littoral varois est beaucoup plus sauvage que celui des Alpes-Maritimes. Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de prendre toutes les mesures possibles et imaginables pour protéger… le peu qu’il reste encore à protéger, de Menton à Théoule-sur-mer.

• plus généralement, les algues méritent notre attention. On sait que vivantes, certaines, comme les posidonies, contribuent à fixer les fonds proches des côtes et constituent un terroir idéal pour la faune marine. Sur les 25 000 espèces d'algues répertoriées à ce jour, seules quelques unes sont utilisées en cosmétique, dans les domaines diététique, thérapeutique et cosmétologique…

- mention : www.pariscotedazur.fr – janvier 2008 -
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