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La Roquette-sur-Siagne. L’UMP a tranché et donné l’investiture à André Roatta, un ancien maire (1989-1995) qui revient aux affaires. Deux autres candidats étaient en compétition : Stanislas Koziello et Victor Daon, le maire sortant. Les délégués de circonscription n’ont pas mis longtemps pour prendre leur décision. En effet, pas question de donner l’investiture à celui qui avait fait capoter, par deux fois, le projet d’agrandissement de l’intercommunalité Pôle Azur Provence, si chère au député-maire du Cannet, Michèle Tabarot. La voix de Victor Daon fut celle qui manqua pour que Mougins, Mandelieu et Le Cannet rejoignent cette entité. Autre faux pas, sa prise de position contre l’installation d’IKEA à Mougins, projet de mandature de Richard Galy. Des choix qui l’ont rangé, de fait, dans le camp de Bernard Brochand et d’André Aschieri… Cela suffira-t-il à faire trébucher ce maire, battu une fois par une professeur de yoga, Catherine Giacomini (2001) et dont la mairie avait été placée sous contrôle de la préfecture suite à une gestion catastrophique. Réélu, face à une opposition très divisée, il dit avoir retenu la leçon…
- Patrick Tambay -
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Le Cannet. Patrick Tambay, adjoint dans l’équipe majoritaire et conseiller général, n’en a pas cru ses yeux lorsque qu’il a lu dans la presse nationale qu’il résidait en Suisse. Information que s’est empressée de reprendre un de ses adversaires UMP, Laurent Toulet, (ce dernier nous a fait savoir qu'il n'est pas membre de l'UMP) homme lige de Bernard Brochand. Il est vrai que ce n’est pas vraiment le meilleur moyen de convaincre les électeurs de voter à nouveau pour soi… car c’est la garantie qu’on sera absent au moins six mois et un jour par an, le temps minimum nécessaire pour obtenir le droit de résider en Suisse. Patrick Tambay affirme que depuis 1999, il vit au Cannet. Il reproche au Figaro et à l’Express (le premier relayant une info publiée par le second en 2004) qui ont relayé cette nouvelle, de n’avoir pas vérifié leurs sources. Ira-t-il jusqu’à les attaquer en justice ? Car le préjudice est politiquement d’importance. Il y a de fortes chances en effet - comme dans tous les cas de médisances - que les lecteurs retiendront la première annonce davantage que le démenti… Qui donc – qui aurait ses entrées dans la grande presse - a soufflé ainsi le chaud ? Pour le savoir, il faut se demander à qui profite le crime ?
- mention : www.pariscotedazur.fr – janvier 2008 -
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