Cannes : désordre à l'UMP,

la bataille pour les législatives se durcit.

L'affrontement entre Bernard Brochand et Henry Leroy se durcit chaque jour un peu plus. Ce qui ne manque pas de créer un certaine confusion dans les esprits. Heureusement, il ne reste qu'une semaine avant le premier tour. On s'inquiète quand même un peu de la très haute tension qui risque de régner entre les deux tours…

Il y a eu l'épisode de la permanence déménagée de Bernard Brochand à Mandelieu, la mise en congé volontaire de l'UMP d'Henry Leroy, bientôt transformée en démission, le dépôt du slogan de campagne… et la course aux soutiens. Le député-maire, investi par son parti, revendiquant le plus prestigieux d'entre tous, celui de Nicolas Sarkozy et d'un certain nombre de ministres ou d'ex-ministres sans mentionner Christian Estrosi pour qui il est le candidat naturel…

Henry Leroy dont le carnet d'adresses parisien est moins fourni que celui de son adversaire, joue la proximité et le département. Il a créé un véritable petit tsunami, lors de sa réunion publique au Palm Beach de Cannes. En effet, si le député sortant peut compter sur l'appui de Daniel Mansanti, maire de Théoule, le maire de Mandelieu peut compter, lui, sur ses collègues du Conseil général dont il est un des vice-président. Dont ses plus proches voisins, Jacqueline Héricort, Patrick Tambay, Philippe Tabarot – manquait seulement ce soir là, la conseillère de Mougins, Claudine Laurière pour atteindre les 100 % au box-office de la popularité de voisinage.

A la surprise… générale, s'étaient joints à cette… assemblée, Olivier Bettati et René Vestri. Tous ces membres de l'UMP avait pris le risque de venir épauler le "démissionnaire" de l'UMP. Incroyable ! Mais risque y avait-il vraiment ? Il est difficilement concevable pour les responsables nationaux de l'Union pour un mouvement populaire de sanctionner tout ce beau monde…

Tous les observateurs de la vie politique sont ébahis par cette situation rocambolesque. Christian Olivier le premier qui, dans son blog, se demande si Patrick Devedjian ou Nicolas Sarkozy ne vont pas être obligés de venir, entre les deux tours, remettre un peu d'ordre. En attendant les militants et les électeurs divers droite retiennent leur souffle. Il ne leur reste plus qu'à faire preuve de bravitude…

- mention : www.pariscotedazur.fr - juin 2007 -
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