Ségo et Sarko rattrapés par leur patrimoine immobilier,

Bayrou, l'éleveur de chevaux, s'en tire bien… pour l'instant.

Nos hommes politiques, qu'ils soient de sexe masculin ou féminin, ne sont pas pauvres, ce n'est pas un scoop. Certains sont même riches alors que d'autres sont des Français aux revenus moyens. Le petit Besancenot débute et il lui faudra du temps pour économiser avec son seul salaire d'employé des postes et se payer un deux pièces. José Bové lui, vient de finir la construction d'une maison écologique, en pleine nature : le luxe aux alentours de 120 000 euros, dont 90 000 empruntés !

Mme Royal se dit être aisée et s'excuse à peine de payer l'ISF, pas depuis longtemps d'ailleurs (comme pour M. Sarkozy), expliquant qu'à titre personnel, elle n’atteint pas le seuil de l’impôt sur la fortune. Ce n'est qu'en cumulant son patrimoine avec celui de son conjoint, qu'elle le dépasse… En somme, comme tout couple marié ou vivant comme tel…

L'appréciation de l'ensemble de son patrimoine immobilier à 350 000 euros a fait sourire plus d'un des ses voisins mouginois. En effet, sa villa se situe dans un quartier où la moindre construction individuelle dépasse ce chiffre. Mais ne faisons-nous pas tous ça : sous-évaluer nos biens pour éviter de payer trop d'impôts ?

Corinne Lepage, l'ex-ministre de l'environnement d'Alain Juppé, semble la mieux pourvue. Elle affiche ouvertement un patrimoine hérité auquel il faut ajouter le fruit de son travail comme avocate, soit 2,4 millions d'euros qui la rende redevable de 12 000 euros au titre de l'ISF (contre 862 euros pour les Royal-Hollande et 1988 euros pour Nicolas S.).

François Bayrou n'est pas encore le troisième homme sur la liste des candidats à la présidentielle les plus "aisés", mais ce ne serait tarder. Son élevage de chevaux de course – paraît-il acheté avec ses gains d'auteur à succès - se porte à merveille. Il se sent d'ailleurs de plus en plus prêt à faire la course en tête…

Quoiqu'il en soit, mieux vaut – comme disait mon père - être riche et bien portant quant on fait de la politique que pauvre et malade. Rassurons-nous, si tous nos candidats aux multiples élections ne sont pas riches, tous ont l'air de bien se porter. Comme quoi cette activité qui paraît terriblement stressante, est un gage de santé et de longévité. Il est vrai que malgré les contraintes et les couleuvres à avaler, personne que je sache ne leur a tordu le bras pour se trouver là…

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