Pensées à vivre

et à aimer...

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Catégorie pour aider à vivre

  • Il n'est qu'un moyen d'éviter les déceptions, c'est de vivre sans illusions.
  • Je sens bien quand je suis mal et quand je suis bien, je ne le sens pas aussi bien.
  • Notre plus grande erreur est d'accorder beaucoup trop d'importances à beaucoup trop de choses.
  • Dans un monde où tant de choses nous demeurent obscures, tâchons au moins d'y voir plus clair en nous-mêmes.
  • Un ami, c'est avant tout quelqu'un qui nous connaît et que nus connaissons bien. Autrement, mieux vaut parler de sympathie, de bonne relation… La Fontaine l'a dit une fois pour toutes, à propos de l'amitié : "Rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose".
  • On donne de l'estime à des personnes de mérite, mais la considération va aux riches et aux personnes en place.
  • La crainte nous paralyse, le regret nous pèse, l'adoration nous aveugle, l'ambition nous égare, l'orgueil nous étouffe… que de pièges ne portons-nous pas en nous-mêmes !
  • Nos peines et nos joies, nos tristesses et nos gaîtés ne tiennent pas tant à ce qui nous arrive : bien ou mal, qu'à notre caractère, à la disposition de notre esprit et de notre humeur.
  • L'essentiel de ce qui fait notre vie ne se mesure, ni ne se compte. L'affection, par exemple, qui peut se flatter d'en tracer les limites, d'en mesurer l'intensité et la profondeur ? Quelle est la somme des émotions, sensations, impressions, des idées et des sentiments qui composent une existence humaine ?
  • Nous avons tendance à nous compliquer la vie. Nous inclinons à donner aux choses bien plus d'importance qu'elles en ont. Nous spéculons à leurs propos de façon intellectuelle et sentimentale, faisant ainsi d'une circonstance anodine un événement considérable. Or, la sagesse ne réside-t-elle pas, pour une part, dans une juste appréciation de ce qui nous advient ?
  • Des idées nous viennent à l'esprit, des pensées se forment à nous sans cesse. Il convient de les examiner et d'en garder que certaines. Exerçons-nous à les formuler, c'est la meilleure façon d'apercevoir ce qu'elles valent.
  • L'homme étant si souvent en position d'attente, comment pourrait-il ne pas espérer ?
  • Ne nous interdisons pas d'avoir envie mais défendons-nous d'être envieux.
  • Certains perdent avec beaucoup d'atouts en mains, d'autres gagnent avec très peu de jeu.
  • La difficulté, lorsqu'on est libre est qu'il faut sans cesse choisir.
  • Il est une sorte de désir qui, souvent, ne correspond à rien mais n'en compte pas moins parmi nos tourments les plus fréquents : il s'appelle la tentation.
  • L'envie et le besoin sont deux mots dont le sens paraît proche et proche du mot : désir. Ce qui distingue l'un de l'autre des deux premiers, c'est que l'on peut avoir envie de ce dont on n'a pas besoin, alors que le besoin suscite fortement l'envie. Quant au désir, c'est une pulsion qui anime les humains à chaque instant et qui semble être chez eux un moteur.
  • Les sourds n'entendent pas les sons, les sots n'entendent pas le sens.
  • Les gens que nus n'aimons pas, nous croyons volontiers que c'est de leur faute, alors que bien souvent, c'est autant de la nôtre.
  • Il entre dans tout travail de création artistique, une part de technique ; pour si grand que soit le talent, il ne saurait se passer d'application et de règle. Qu'il peigne, qu'il écrive ou compose, le créateur doit connaître l'essentiel de son art, qui est aussi son métier.
  • Nul n'est tout à fait exempt de vanité, mais on peut traiter de vaniteux ceux qui manifestent tant de goût pour les titres, les décorations et les honneurs.
  • Pour n'être l'obligé par personne, il faut savoir s'obliger soi-même.
  • Il n'est pas important de vivre mais, puisque l'on vit, mieux vaut tenter de vivre bien.
  • Les épreuves, les vicissitudes, les injustices de la vie ont pour conséquence d'aigrir les faibles et d'endurcir les forts.
  • L'homme est un animal qui ne se prend pas pour une bête.
  • L'optimiste voit tout en rose, le pessimiste tout en noir, le sceptique voit le rose et le noir.
  • Certains croient qu'ils mangent quand ils ne font qu'avaler, qu'ils voyagent quand ils ne font que se déplacer, qu'ils raisonnent quand ils ne font que résonner.
  • Ce qui retient parfois de prendre la défense du faible et de l'opprimé, c'est que si l'opprimé cessait d'être faible, il deviendrait sans doute l'oppresseur.
  • Le temps c'est ce qui transforme sans cesse notre passé en présent, notre présent en avenir.
  • Le temps c'est aussi ce qui ajoute sans cesse à notre passé et qui réduit d'autant notre avenir.