La douleur dans la ligne de mire de jeunes chercheurs :
des bourses d’études pour les aider.
- les nominés et leurs sponsors -
La Fédération Européenne des Associations Internationales pour l’étude de la douleur, l’Efic et la société pharmaceutique Grunenthal viennent de décerner des bourses à cinq jeunes scientifiques européens pour soutenir leurs projets de recherche sur la douleur humaine clinique et expérimentale.
Contrairement à la plupart des bourses de recherche, qui concernent des groupes de recherche bien établis et détenant plusieurs années d'expérience, les bourses EFIC-Grunenthal sont attribuées à de jeunes chercheurs à l'aube de leur carrière. Sont prises en compte les idées innovatrices et les possibilités de progrès dans la compréhension des mécanismes de la douleur et du traitement des patients souffrant de douleur chronique, et cela sans qu’il y ait une garantie de résultats.
Cette année, se sont le Dannois Thomas Graven-Nielsen, le Hollandais Dieuwke Veldhuijzen, la belge Valéry Legrain, les Allemands Christian Netzer et Markus Ploner qui, chacun, ont obtenu une bourse de 20 000 €.
« Le soulagement de la douleur ne se limite pas à l'administration d'un antidouleur. Plusieurs patients ont des difficultés à accomplir des tâches quotidiennes comme prendre soin des enfants, travailler ou s’adonner à un passe-temps. Des recherches comme celles-ci nous aideront à comprendre les mécanismes derrière les symptômes et, avec un peu de chance, à améliorer de façon considérable la qualité de vie des patients », a déclaré Wolfgang Becker, membre du conseil de direction de Grunenthal . « En outre, de meilleures méthodes de traitement diminueront l'ensemble des coûts liés à cette maladie pour les systèmes de santé de l'Union européenne ».
Les romantiques ont eu tendance à enjoliver la douleur et à y puiser une partie de leur aspiration. Notre culture judéo-chrétienne n'est pas étrangère à ce plaisir morbide. Mais ceux qui souffrent vraiment sont prêts à avaler n'importe quelle pilule pour se débarrasser de ce fardeau.
André Malraux disait : La mort n'est pas une chose si sérieuse ; la douleur, oui. Il savait de quoi il parlait !