Côte d’Azur : le tourisme d’affaires en perte de vitesse,

le CRT réagit et propose…

Les responsables du Comité régional du tourisme Riviera Côte d’Azur constatent, chiffres et statistiques à l’appui, que le tourisme d’affaires marque le pas, pour ne pas dire davantage… La concurrence de villes comme Barcelone, se fait de plus en plus douloureusement sentir. La Côte d’Azur perd des parts de marché. Elle est devenue synonyme de destination chère, trop chère, à la réputation surfaite.

Gaston Franco, président du CRT, son directeur général Dominique Charpentier et Henri Céran, du Convention Bureau, ont présenté leur projet de Club, un outil de travail à l’intention des principaux acteurs du tourisme azuréen, qu’ils soient privés ou publics. On notera que le Conseil général participera financièrement au projet à hauteur de 50 %.

L’idée est de fédérer toutes les parties concernées, toutes celles qui ont intérêt à ce que ce secteur se porte bien, se porte mieux. Offices de tourisme, Palais des congrès et des festivals, taxis, hôteliers, restaurateurs, commerçants, compagnies aériennes, la liste est longue… de ceux qui devraient avoir le même souci, conserver ou retrouver l’excellence, redorer un blason terni par des erreurs d’appréciation et l’idée ancrée que tout le monde veut venir ici, que le soleil n’a qu’à… briller pour que les sous s’engrangent dans les tiroirs caisses…

Ce club aura pour mission de créer une alliance regroupant professionnels et institutions autour d’une stratégie de marketing et de communication cohérente. Il faudra pour réussir mettre à plat certains dossiers, parfois même se remettre en cause, être plus exigeant sur la qualité, sur l’accueil, sur les marges, sur les prix et surtout de ne pas prendre les choses comme un dû… Bref, se donner du mal pour redresser la barre et la placer à la hauteur qu’elle n’aurait jamais dû quitter, tant les simples mots de Côte d’Azur, de Riviera, de Cannes, de Nice sont encore et toujours porteurs de rêves dans l’esprit des candidats aux loisirs, au soleil, à la belle vie…

C’est une vraie reconquête d’un marché qui s’épuise que propose la démarche du CRT et du Convention bureau.

  • à noter que le bilan de la SEMEC vient tempérer l'analyse du CRT… lire
- mention : www.pariscotedazur.fr – novembre 2007 -
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