La face cachée du Prince Albert de Monaco :

Ecologie et Humanitaire…

A l’insu de son plein gré, le prince Albert comme ses sœurs et ses ascendants, a fait la fortune des revues "people" du monde… Bien que nous ayons du mal à imaginer, peut-être à tort, que les Philippins, les Coréens, les Inuits – même depuis que le prince ait foulé la banquise – se passionnent pour la saga des Grimaldi. Albert a même eu droit à sa marionnette aux Guignols de l’info.

Mais, il y a un autre Albert dont on parle moins, celui qui s’intéresse à l’écologie et à l’humanitaire. Avec un minimum de tambours et de trompettes, il participe à des opérations ponctuelles et met la main à la poche, si ce n’est la sienne, c’est du moins celle de l’Etat monégasque ou de l’une de ses principales associations.

Nous avons régulièrement signalé dans nos colonnes les actions de la Principauté en faveur de l’environnement. Ainsi au Maroc où 150 Ha de palmeraies ont pu être réhabilitées, permettant à 300 familles de travailler à nouveau leurs terres. Autre action, au Niger cette fois, où 480 Ha ont été aménagées avec la création d’ouvrages limitant l’érosion hydrique, favorisant la recharge de la nappe phréatique, la reconstitution des sols et du couvert végétal. Dans le massif de l’Aïr la coopération monégasque travaille avec les communautés Touaregs afin d’aménager, sécuriser et restaurer des jardins maraîchers.

En juin dernier, dans le cadre de la journée internationale de la Biodiversité, le Prince Albert avait participé au lâcher d’un couple de Gypaètes Barbus dans le Parc National du Mercantour.

Plus récemment, l’Association monégasque Caap Afrika, avec l’aide du Centre Hospitalier Princesse Grace, a pris en charge la formation de jeunes médecins nigériens en chirurgie orthopédique et traumatologique. A leur retour au pays, ils formeront de nouveaux jeunes internes.

- Massimo Michelis, président de Caap Afrika, entouré des chirurgiens en formation -

La Fondation du prince Albert a d’autre part confirmé son engagement avec la WWF international. Elle a signé une convention de partenariat concernant la préservation du thon rouge en Méditerranée, en grave danger d’extinction ainsi que deux autres conventions qui touchent la grande île de Madagascar.

La première a trait à la prise de conscience environnementale et à l’éducation. Ce projet appelé « Clubs Vintsy » vise à étendre l’information au niveau national auprès des écoles et universités. La deuxième vise à établir une zone protégée sur la Côte ouest, à Toliara. Zone qui abrite une grande variété d’habitats : barrière de corail, récifs frangeants, mangroves lagons…

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- mention : www.pariscotedazur.fr – novembre 2007 -
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