Le club de football cannois au purgatoire,

quels péchés a-t-il commis ?


- il y avait foule dans les gradins pour le centenaire de l'ASC, en 2002
et pour voir Zidane, cela semble déjà bien loin -

Depuis plusieurs saisons, le club rouge et blanc, n'en finit plus de décevoir ses supporters. La faute à qui ? Nul ne le sait au juste. Pourtant, de nombreux efforts ont été entrepris pour le club. La ville qui avait souhaité ne plus avoir à renflouer ses caisses, a continué, de budget en budget, de donner le petit coup de pouce financier inécessaire pour lui éviter le pire, allant jusqu'à confier les clefs du club à un président montpelliérain, Marcel Salerno. Sans plus de succès, d'où ce revirement, les responsables, député-maire en tête, proclamant qu'il était temps de rendre enfin l'ASC à Cannes et aux Cannois…

En attendant, ce n'est pas la joie. Plusieurs licenciements pour commencer, le Centre de formation transformé en Structure de vie et d'hébergement et un début de saison, pour le moment, peu convaincant. Nombreux sont ceux qui attendent un miracle avec la venue de l'icône footbalistique : Louis Fernandez. D'autres sont plus sceptiques comme le dénote le commentaire du premier adjoint, André Girone : "Pour la réussite de l'A.S.Cannes, je suggère un pèlerinage à Lourdes. On peut aussi croiser les doigts…"

Même le maire de Cannes, semble découragé. Ancien joueur de talent, ancien président du club mythique du PSG, Bernard Brochand, sitôt élu, avait démissionné de sa présidence parisienne et, plus tardivement, vendu ses actions, sans pour autant réinvestir dans le club cannois. D'après le Collectif Ascéiste, le maire n'en serait pas actionnaire …

- mention : www.pariscotedazur.fr - août 2006 -