Le port de Nice entre dans le giron départemental.
Il rejoint ainsi les autres ports du littoral azuréen.
- photo CRT Riviera Côte d'Azur/Agenceimages.com -
C'est l'épilogue d'une compétition qui opposait le Conseil général des Alpes Maritimes, majoritairement à droite, et le Conseil régional, PACA, dirigé par la gauche. Les lois de décentralisation imposaient le transfert de propriété du port de Nice. La région, très endettée, n'avait aucune expérience dans la gestion des ports et c'est avec une certaine logique que l'Etat, au terme d'une année de réflexion, a donné priorité au département.
Cannes, Golfe Juan, Villefranche-sur-mer et Menton vont donc avoir un grand frère qui devrait être l'élément de cohérence nécessaire à une vraie politique de groupe. La Chambre de Commerce et d’Industrie continuera à gérer le port et se dit satisfaite par cette décision.
Port français le plus proche de la Corse avec plus de 720 000 passagers, il est aussi une escale de choix pour les croisiéristes. Le port de Nice est également un port de commerce par lequel, par exemple, passe près de 300 000 tonnes de ciment par an. Sans oublier ses 24 postes de grande plaisance et ses 500 anneaux réservés aux plaisanciers. L'impact économique direct et indirect est considérable et génère un chiffre d'affaires de 63 millions d’euros.
Particulièrement réjoui, le président du Conseil général, Christian Estrosi, a encore de grands projets pour tirer le meilleur parti de ce nouvel atout. En premier lieu, la rectification de la digue permettant d'accueillir des bateaux de croisières haut de gamme. Le transfert du trafic Corse vers St Laurent ou Cap 3000 permettrait aussi d'éviter à 400 000 véhicules de traverser Nice.
- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2006 -