L'auto-crate
poème
J'ai vu le jour sur cette terre
Voici moins, certes, de cent ans
Je suis l'élève de plusieurs pères
Qui m'élevèrent tendrement
Je grandis de plus en plus vite
En nombre et puissance à la fois
Bientôt je n'en eus plus de limite
Je fis de plus en plus la loi
Dans les campagnes, dans les villes
Partout, maintenant, on me voit
Et les humains, ces imbéciles
Ne peuvent se passer de moi
Et les vapeurs de mon essence
Les feront succomber bientôt
Mortels, saluez ma puissance
Hommes, à genoux : je suis l'Auto !
FD { 1912 - 2000 ]