Petites pensées
pour aider à vivre.
Il importe de ne tricher avec personne, et surtout pas avec soi-même.
Si certaines de nos actions ne connaissent pas le succès, c'est, bien souvent, faute d'en avoir suffisamment examiné les conséquences.
Exprimer le jus d'un citron, exprimer sa pensée sont choses semblables : il s'agit de faire sortir ce qu'il contient de fruit, ou de soi-même.
Au nombre des péchés capitaux, il faudrait en compter bien d'autres que les sept connus ; à commencer par le gaspillage.
Si tu fais preuve de bonté, que ce soit sans le moindre calcul et sans fonder sur la gratitude.
Il est une forme merveilleuse de l'égoïsme : elle consiste à faire plaisir afin de se faire plaisir.
L'avantage de celui qui donne sur celui qui reçoit, c'est qu'il ne se trouve obligé à rien.
Il est un sens que l'on ne doit pas manquer d'ajouter aux cinq autres et c'est le sens critique.
Les humains sont bien bizarres. Tous les prétextes sont bons pour fomenter des guerres et se livrer à des massacres. Ils admettent que l'on se batte un partout dans le monde, ils s'affrontent entre peuples, voire ente concitoyens…puis ils s'apitoient sur le sort des blessés et des morts…
On traite d'auxiliaires les deux verbes essentiels de notre langue : être et avoir. Et pourtant, c'est entre : il est et il fut que se déroule une existence ! De même, tout change selon que l'on a ou que l'on a pas !
Il importe d'être pour avoir et d'avoir pour être, mais gardons-nous de confondre avoir et être.
Mieux vaut être en ayant peu que avoir en étant peu.
L'intelligence peut nous servir à mieux comprendre, mais pas forcément à mieux agir. Par ailleurs, on voit bien que, dans nos sociétés, ce ne sont pas les meilleurs esprits qui exercent la plus grande influence et obtiennent les meilleures places.
Nul n'est autant trompé par autrui que par lui-même.
La recherche compulsive de divertissements témoigne d'un manque de vie intérieure.
Les homes sont capables d'acquérir beaucoup de science ; ils le sont moins de se mettre d'accord quant à la façon d'utiliser les conquêtes que cette science rend possible.
Nous sommes dans un monde où les guerres, les maladies, les catastrophes peuvent s'avérer bénéfiques à ceux qui n'en sont pas victimes.
La force de caractère consiste, pour une large part, à faire le moins possible qui soit malgré soi.
Si nos déceptions sont nombreuses et nous font tant de mal, c'est en raison de ce que nous espérions et qui ne se réalise pas. Cela tient à une inclinaison commune qui consiste à souhaiter que les gens et les choses soient à l'image de ce que nous faisons. Nous sommes déçus en raison de nos illusions.
Un homme qui n'attendrait rien au-delà du réel et du possible ne connaîtrait pas le sentiment pénible qui nous vient d'avoir mal jugé, vainement espéré.
C'est faire preuve d'une grande naïveté que de croire aux serments d'amour, à la gratitude, aux gestes désintéressés, à la bonté humaine… mais qui peut des flatter de n'avoir jamais été naïfs ? Nous avons un tel besoin de croire, qu'il ne nous suffit pas d'être souvent détrompé pour y renoncer.
Sans doute, faut-il se défendre de mépriser autrui. Mais cela est bien difficile lorsqu'on se trouve en présence de certains êtres dont l'étroitesse d'esprit, la bassesse d'âme, le sordide égoïsme vous feraient désespérer de l'espèce humaine.
Nous sommes ingrats par nature, enclins à oublier le bien qu'on nous a fait, le service rendu, l'aide apportée. A défaut de la reconnaissance qui vient du cœur, montrons-nous, au moins reconnaissant par raison.
Il y a bien pire qu'une bête : un imbécile !
Le propre des civilisés c'est la précipitation.. C'est de se croire pressés quand ils ne le sont pas. Au volant de leur voiture, ils conduisent et se conduisent comme s'ils n'avaient pas une minute à perdre quitte à ne savoir que faire de ce temps qu'ils auront "gagné".
Renoncé à tout ce qui est difficile, cela constitue une sorte d'abdication permanente. Et c'est se priver d'un des plaisirs les plus riches qui consiste à vaincre la difficulté, au prix d'un effort généreux.
Il existe encore une puissance politique, mais elle s'avère de plus en plus impuissante.
La gaieté, chez certains, est chose naturelle, quelles que soient les conditions de vie. C'est une sorte de don du ciel, grâce à qui rien ne saurait affliger longtemps. Et surtout grâce à quoi, la bonne humeur l'emporte de beaucoup sur l'amertume.
- mention : www.pariscotedazur.fr - août 2002 -