Pensées à méditer,

pour aider à vivre.

Catégorie pour aider à vivre
  • Ne pas montrer à quelqu'un l'antipathie qu'il nous inspire, c'est de la politesse. Feindre d'avoir pour lui de la sympathie, c'est de l'hypocrisie.
  • Ce n'est pas un mince agrément que celui du devoir bien accompli, celui du travail bien fait. Nous cherchons souvent dans les plaisirs des satisfactions qui n'ont pas cette valeur.
  • Nous sommes tenus d'apprendre pour prétendre comprendre, sans trop attendre, afin de mieux prendre connaissance du monde.
  • Nos victoires ne sont pas plus définitives que nos défaites, mais nous croyons souvent que nous avons triomphé, ou bien échoué entièrement. Ce qui tend à nous enorgueillir ou à nous décourager dangereusement.
  • Considérant le mal qu'elle nous cause et les périls qu'elle peut provoquer, je rangerai volontiers la négligence parmi les péchés capitaux.
  • Que sont la littérature et les écrivains pour qui n'aime pas lire ?
  • Quand tu souffres, souffres le moins possible. Quand tu te réjouis, réjouis-toi pleinement !
  • Il n'est que de bonnes raisons à l'égard de ce qui nous fait envie : l'obtenir ou s'en passer.
  • Nous en voulons parfois davantage à celui que nous avons blessé – par le remord qui nous vient – qu'à celui qui nous a blessés.
  • Je crois que j'ai raison. Il croit qu'il a raison. Qui a raison en définitive ?
  • Nul ne peut faire que son présent soit complètement détaché de son passé. l'important, c'est que nos souvenirs ne donnent pas naissance à trop de regrets.
  • Les regrets nous causent souvent une des souffrances les plus vaines. Du moins ceux qui nous viennent des occasions manquées et des bonheurs perdus.
  • Il existe une forme de courage qui n'est pas la moindre et la plus répandue : le courage de penser et d'agir, au risque de déplaire.
  • Ceux qui prennent tout simplement les choses comme elles viennent, sont assurément moins sujets que d'autres à l'inquiétude. Mais c'est de la faculté de s'interroger, de s'étonner que naissent la plupart des découvertes.
  • Croire qu'on aime une femme seulement parce qu'on la désire et penser qu'on sera heureux avec elle parce qu'on a du plaisir à l'étreindre, c'est le genre d'erreur qui est à l'origine de tant de mariages et de mauvais ménages.
  • Il se peut très bien que l'on soit bien portant, suffisamment pourvu, qu'il fasse beau, que l'on ait de bons amis, que l'on possède enfin, toutes les raisons de se réjouir, sans pour autant se sentir heureux. Il y a en nous un fond d'inquiétude, une insatisfaction profonde qui rend le bonheur difficile. Et l'on dit parfois que nous avons tout…mais nous ne savons pas l'être !
  • Il n'est pas très difficile de définir la sagesse. Elle est la recherche du meilleur et du mieux, elle est l'art de passer le temps que nous avons à vivre dans les meilleures conditions.
  • A beaucoup d'égard, la civilisation nous apparaît aujourd'hui comme une maladie. Une maladie redoutable dont le seul remède consisterait à revenir en arrière. Mais nul ne veut ou ne peut s'y résoudre.
  • Elle est vraiment curieuse l'aventure de ces humains qui, de génération en génération, conquirent des avantages matériels dont ils sont désormais tellement embarrassés ! Une trentaine de siècles ont suffi pour les faire passer de la condition presque animale à celle que nous connaissons !
  • Ecrire, c'est agir. Un véritable écrivain – qu'il soit poète, moraliste, philosophe, romancier – est un homme qui construit, qui se bat et s'affirme en s'exprimant.
  • Si tu ne veux pas être n'importe qui, il ne faut pas dire et faire n'importe quoi.
  • Une bête brute est une bête, une brute humaine est un monstre.
  • Nous avons généralement assez de force pour subir ce qui est inévitable, mais rarement assez pour l'accepter sans en éprouver plus ou moins d'amertume.
  • Tous les vivants croient qu'ils vivent mais beaucoup ne font que subsister.
  • Il n'y a qu'une vie, mais il y a des millions d'existences, des millions de destins, des millions de façon de vivre.
  • Il n'est pas surprenant que la mort nous afflige. Mais il est surprenant qu'elle nous étonne.
  • Nous ne saurions jamais que nous avons été heureux si nous n'éprouvions le regret du bonheur que nous avons connu.
  • Il y a toujours quelque chose à penser et à dire à propos de tout. Mais, il faut savoir se borner, autant pour ce que l'on peut penser que ce que l'on doit dire. Mais comme il est difficile de s'imposer constamment ce choix !
  • Toute affection est un lien et pour disposer entièrement de soi, il faudrait ne pas s'attacher.
  • L'optimisme ne consiste pas à se réjouir quand tout va bien, mais plutôt à garder confiance quand tout va mal. Il est alors une forme de courage.
  • La liberté ne saurait être sans borne car elle rencontre vite sa limite naturelle et inévitable : je veux parler de la nécessité.
  • Les obstacles les plus difficiles à surmonter sont ceux que nous rencontrons en nous-mêmes.
- mention : www.pariscotedazur.fr - Fernand Dartigues -